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mercredi 17 septembre 2014

2014_09_17 WARNETON : Un Ice Bucket géant en l’honneur d’André Boucq. Phénomène mondial, l’Ice Bucket a pris une forme locale collective, dans un moment de convivialité et de solidarité. Pour la bonne cause. Merci à Marie-France et à Andy pour les photos.

Samedi, vers 11 h 30, alors qu’une tenace brume matinale refroidissait l’atmosphère, une centaine de courageux ont pratiqué un Ice Bucket géant.  On ne présente plus cette opération mondiale où, via les réseaux sociaux, on se jette un seau d’eau glacée sur la tête en soutien pour la lutte contre la maladie de Charcot.  Avec des dons à la clé.
L’initiative locale est à mettre au compte de Dominique et David Boucq, deux membres de la famille d’André Boucq, un Warnetonnois qui lutte contre cette maladie neuromusculaire dégénérative, diagnostiquée en 2000.  Depuis des années, aidé par de nombreux amis, il tente de médiatiser une maladie orpheline ; ce qui est synonyme de recherches médicales peu rentables et donc peu nombreuses.
Aujourd’hui très affaibli, il est en sorte un précurseur d’une médiatisation bien nécessaire pour conscientiser les centres et les fonds de recherches.
Amour, force et courage
L’événement s’est déroulé sur le parking de l’entreprise de transport Loridan, rue du Touquet, à deux pas de son domicile.
Bien camouflé sous une couverture, André Boucq a tenu à être présent à cette manifestation.  A son arrivée, il a été très applaudi, avant de monter sur le plateau d’un camion.  Dans des discours très émouvants, son ami Louis Vandeskelde, sa fille Mélanie et sa nièce, Manon ont fait parler leur cœur.   Mélanie a résumé le combat par la maxime : « Amour, force et courage ».
Les seaux d’eau ont été remplis par le pompier Ploegsteertois Christophe Depoorter, venu avec le camion-citerne.  Des vestiaires avaient été aménagés, de même qu’une buvette.  Le groupe d’animation « Les Musicos » a mis l’ambiance.
Tout était prêt pour le grand moment et, dans un grand mouvement collectif, les bras se sont levés pour vider les seaux.  Avec un grand fracas d’exclamation ! Voir toutes les photos sur :https://plus.google.com/photos/111331189600356736365/albums/6059949030253486801



Alexis entourée de ces deux dernières filles : « Ce sont mes petites infirmières personnelles ! »
Le Bizétois Alexis Bruneel se devait d’être là, dans l’espoir qu’on trouve des remèdes aux maladies orphelines. A 42 ans, il lutte depuis 9 ans contre une fibromyalgie, doublée d’une ostéoporose évolutive : « Je marche encore un peu, mais je me déplace le plus souvent en chaise roulante. »  Les symptômes sont apparus brusquement : « Je ne savais plus rien porter, je n’avais plus de force, explique cet ancien routier. Le diagnostic est tombé comme un couperet.  Chaque jour, je prends 22 médicaments.  Pas pour retarder la maladie, simplement pour atténuer la douleur des crampes, avec un tout relatif, parce que quand je dors 3 h. par nuit, je suis content. Mes os sont tellement attaqués que j’ai l’ossature d’une femme de 100 ans.  Ironie, comme je ne suis pas une femme, je n’ai pas droit au remboursement de certains médicaments. »
En parler, c’est conscientiser
Pascal et Nathalie Penet tenaient absolument à être présents.  Les parents de Romain, décédé d’une tumeur au cerveau, n’ont pas oublié leur fils, mais la vie continue : « Aujourd’hui, c’est mon anniversaire et cela s’arrose, précise Pascal, tout dégoulinant.  Nous habitons à présent Mouscron : il fallait que nous déménagions pour changer d’atmosphère. Aujourd’hui, on n’a pas hésité de faire la route ! J’ai apprécié les mots de Mélanie, la fille d’André : amour, force et courage.  Que peut-on faire d’autre face à la maladie, sinon aider la recherche à trouver de nouveaux traitements ? En parler, c’est conscientiser ! »  
Un devoir d’être présent
Ludo Goeman est venu en voisin : « Espérons que la recherche va progresser et qu’ils trouveront rapidement des remèdes à toutes ces maladies.  Ce Ice Bucket ne va pas changer les choses, mais ne rien faire, ce n’est pas cela non plus.  Je me devais d’être là, d’autant plus que j’ai pas mal côtoyé André Boucq. »

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