LES PROCHAINES ATIVITES

samedi 25 avril 2015

2015_04_24 Skydiving à Ice Mountain : 6 à 7 millions d’investissement ! Le deuxième skydiving de Belgique se construit à Ice Moutain. Un gros investissement pour attirer une clientèle toujours plus diversifiée. Source Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.

En 1999, venu de Menin, Stéphane Fievez implantait Ice Mountain à Comines, avec une piste de 210 mètres et un restaurant. La suite, en 2006: un restaurant gastronomique et une piste de ski-école de 85 m. Depuis 2009, des terrains de paintball complètent l’ensemble. En 2011, un magasin d’équipement ouvrait ses portes. En 2014, le complexe s’agrandit par l’accro-aventure, un parc de loisirs jouxtant un nouveau terrain de paintball plus technique. Fidèle à la maxime «qui n’avance pas recule», Stéphane Fievez a cassé sa tirelire pour l’attraction en vogue: le skydiving, un simulateur de chute libre.
L’inauguration est fixée au 30 janvier 2016. Débutés en février, les travaux respectent les délais: «La société-mère est Alheembouw, d’Oostnieuwkerke, qui a sous-traité avec la S.A. Fontec, de Bruxelles, pour réaliser un trou de 20 x 8 mètres, avec une paroi en béton d’un mètre. Ce trou, qui coûte le prix d’une très belle maison, est destiné à accueillir une méga turbine actionnée par quatre moteurs de 350 kW. L’objectif: propulsé du vent à 300 km/h. dans un tunnel de 4,3 m de diamètre».
La construction en sous-sol devrait être terminée pour juillet. S’ensuivra la construction d’un bâtiment de 20 mètres de hauteur, dans un style moderne, en partie avec une forme carrée et des plaques en béton, pour suivre avec les bâtiments déjà existants.
«L’investissement se monte à 6 à 7 millions, ajoute Stéphane Fievez. Les turbines, les parois, les conduites d’air, etc.: tout est spécifique! La société allemande ISG est spécialisée dans ce genre d’installation, c’est le top niveau en la matière. Tout comme l’est la société ploegsteertoise Ceratec, qui a monté l’électricité».
Depuis le début de l’année, Stéphane Fievez suit une formation d’instructeur en skydiving à Bootrop, en Allemagne: «Je suis allé à la source, chez le constructeur, pour l’apprentissage. Tous les lundis ou presque, je parcours les 310 km qui me séparent de la ville allemande. C’est très physique, mais j’ai vraiment attrapé le virus du skydiving! À titre personnel, je voulais suivre la formation avant que la mise en route ne débute vraiment, parce que je dispose encore d’un peu de temps. Par la suite, le personnel suivra la même formation.»
Tout glisse donc pour le patron du complexe Ice Mountain: «La fréquentation a été très bonne sur les pistes et dans les restaurants. Seul bémol: le parc accro-aventure ne sera ouvert qu’en juin. Des pièces dans le métal des câbles de sécurité ne sont pas conformes et nous ne voulons prendre aucun risque. Elles seront donc remplacées.»
Un indoor skydiving est un simulateur en chute libre. En créant des vents constants jusqu’à 300 km/h, il est possible de flotter sur la force du vent.
Adrénaline assurée!
«Le candidat reçoit une petite explication de dix minutes, enfilera une salopette de skydiving, des lunettes et un casque. Puis, il entrera dans le tunnel une minute, ressortira et entrera à nouveau une minute. Au niveau physique, il n’est pas évident de tenir deux minutes d’affilée, parce que la position du corps n’est pas naturelle.
Trois moniteurs seront présents en permanence: le premier avec le candidat, le second à l’entrée du tunnel et le troisième pour contrôler le vent en fonction du poids et de la morphologie. Voilà pourquoi l’activité est coûteuse! Le tarif n’est pas encore défini, mais chez les collègues, il est fixé entre 50 à 60€ pour deux minutes.
L’activité est accessible à partir de l’âge de 4 ans et n’exige aucune condition physique particulière. Les débutants volent jusqu’à cinq à six mètres. Avec une certaine expérience, il est possible de voler jusqu’à 15 m. Le flux d’air qui est créé correspond à une vitesse de chute de 50 mètres par seconde.»
Le dynamique entrepreneur n’a pas réalisé d’étude de marché, malgré l’investissement: «En Belgique, il n’y en a qu’un seul en fonctionnement, à Charleroi, et il rencontre le succès. Il y en a une quarantaine dans le monde et, pour ce que j’en sais, tous marchent très bien. Je reviens de vacances à Dubaï où il y en a trois. J’en ai testé deux; le troisième est privé, puisqu’il s’agit de l’installation personnelle du Sheikh!»
Percevoir les sensations de l’oiseau.


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