Tournuit : les absents ont eu tort
Le
gâteau, avec ses vingt bougies, aurait mérité d’être croqué par plus de
mélomanes. La formule sera certainement
revue.
Samedi,
pour la vingtième fois, les notes de la Tournuit des Grands Ducs ont résonné
sur le territoire cominois. Suivant une
tournante trisannuelle, après Comines et Ploegsteert ces deux dernières années,
la cité des Mountches était cette fois à la fête.
Dans
une version de plus en plus épurée, l’organisation du Centre Culturel proposait
huit groupes, dans un périmètre limité, avec l’absence de joyeuses navettes de
bus entre les différents lieux de concerts, sauf pour le concert final.
Côté
chiffres, la responsable, Myriam Kino, annonce quelque 500 bracelets
distribués, dont 400 payants. « Il y a trois ans, en ce même lieu, ils étaient
1 200 ! L’an dernier, 650. La formule est en perte de vitesse. »
Une
certaine lassitude, un temps friquet, un manque de publicité ou la platitude
des portefeuilles : tous ces paramètres ont indéniablement joué un rôle. « Cette 20e édition est celle de la remise en
question. Il faudra se poser les bonnes
questions : nous prenons note de toutes les remarques positives ou négatives. Et le déficit est certain, puisque le budget
était calculé pour 800 entrées ! Nous en avons la moitié. De nos jours, il devient de plus en difficile
de proposer de la qualité à des prix démocratiques. Certains se plaignent des 15 € ou 20 € à payer,
mais ils ne connaissent pas les prix des groupes ! »
Qu’importe
puisque les absents ont eu tort, car la qualité était bel et bien au
rendez-vous ! De la musique traditionnelle, du jazz manouche, de la musique
klezmer, du folk et du rock : Les concerts ont été appréciés.Voir les 22 PHOTOS de Marie-France sur : https://picasaweb.google.com/111331189600356736365/2012_04_21LaTournuitAWarneton
Nostalgie et belle époque
Comme
l’an dernier au Sacré-Cœur à Ploegsteert, les Français des « Poulbots du
musette » ont transformé la salle de séjour de « La Châtellenie » en une
guinguette. Une heure et demi d’un tour
de chant très apprécié des pensionnaires et des bénévoles des « Amis de la
Châtellenie » qui assuraient le service.
De quoi rappeler la belle époque et les sentiments nostalgiques d’années
où l’on chantait pour s’amuser !
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