Président de la section locale de la FWA et conseiller
communal, José Ryckebosch a souhaité les bons vœux à chacun, tout en dressant
le bilan et les perspectives.
Il a souhaité une bonne santé physique, « pour exercer ce
dur métier », mais aussi morale pour « résister à la surcharge d’obligations
administratives et résister à la pression constante des dizaines d’obligations
à respecter pour satisfaire aux exigences de l’Afsca et des multiples cahiers
des charges. De même qu’aux
conditionnalités demandées par l’Europe et regroupées en 65 pages, avec des
dizaines de normes et actes à respecter ! L’objectif : ne pas perdre vos DPU
(Droits à Paiement Unique), historiquement votre revenu de remplacement. Sous oublier la DGARNE avec son fameux APL,
l’Azote Potentiellement Lessivable.»
Le problème des nitrates dans le sol
Reste le nébuleux PGDA (Programme de Gestion Durable de
l’Azote) et, dans ce domaine-là, l’entité cominoise a mauvaise réputation. « Malgré tous les efforts déjà réalisés, la
Région wallonne estime qu’il faudrait des normes plus strictes pour
Comines. Objectif à atteindre : 50 mg
NO3 par litre d’eau. »
A Comines, 26 exploitations ont été choisies pour un
contrôle : « 24 résultats étaient conformes.
Quant aux deux exploitations non-conformes, les résultats sont
compréhensibles par une année comme celle de 2012 ! Il est impératif que la région wallonne utilise les APL comme
indicateurs et non pas comme un moyen de harcèlement. »
Autant de sujets, et bien d’autres comme les faibles prix du
lait et du porc, qui ont été débattus lors de la visite du ministre Di Antonio,
à Comines, en novembre dernier.
Dernier point évoqué : l’ouverture du secteur agricole sur
le monde. « Nous avons souscrit au
projet « Education et sensibilisation au développement », dans le cadre de la
cohésion sociale. Le 23 mars, une
journée « fermes ouvertes » se tiendra dans l’entité. On pourra y visiter les exploitations de
l’éleveur de poulets Pascal Clarisse, des poules pondeuses de Ghislain
Knockaert, de vente à la ferme « Chez Christa » et une exposition de matériels
anciens chez Marc Mahieu. »
Quant à Gilbert Deleu, il a surtout parlé du problème de
l’écoulement des eaux. Deux annonces :
la Province va curer certains ruisseaux et l’intercommunale Ipalle effectuera
une étude afin de mieux repérer la provenance des inondations. « La population, et en premier lieu les
agriculteurs, sera amenée à donner son avis. »
Une conférence sur les donations/successions
L’Union des Agricultrices Wallonnes, section
Comines-Warneton, possède une nouvelle présidente en la personne de Josiane
Devroede-D’Haene. Annemie Bonte-Van
Hecke est trésorière ; Martine Ryckebosch-Blanckaert, secrétaire ; Ginette
Castrique, Agnès Clarebout-Fernagut, Lucy Leterme, Anne-Marie
Ghesquière-Hanssens et Carine Heyte-Stamper sont membres.
Prochaine activité : le mardi 19 février, à 20 h., à la
MJC. Pour une conférence donnée par
Christine Le Borne sur les donations et successions : transmission
d’exploitation et d’entreprise, aspects fiscaux, etc.
Les autres rendez-vous : le jeudi 14 mars, à La Howarderie,
19 h. : cours de cuisine. Le mardi 26 mars, à La Howarderie, 14 h., montage
floral de Pâques. Le jeudi 30 mai, 13 h
30 : découverte du centre d’Ypres avec la guide Patricia Ghekière.
Info au 056 55 87 74.
De l’eau flamande
Le secrétaire de la FWA, Jean Castrique, en plus de ses
traditionnelles blagues, a poussé un coup de gueule sur le problème des
inondations : « L’eau qui déborde vient de Flandre. Pour ce qui est de la Douve, elle dévale le
mont Kemmel et s’étale chez nous. Même
souci avec la Lys, dont le débit est en grande partie défini par les écluses de
Menin. Dès lors, ce n’est pas à nous de
construire des bassins d’orage pour recueillir de l’eau flamande. Les Flamands doivent faire les travaux sur
leur territoire ! »
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