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mercredi 26 août 2015

2015_08_26 Les Slembrouck ont fui la zone bleue, pas évident pour un garage de se trouver en zone bleue. Les Slembrouck en ont fait les frais, mais ils ont réagi très positivement, depuis le lundi 17 août, la terre à champions compte un commerce supplémentaire, à la suite du déménagement du garage Slembrouck au 46 de la rue de Messines. Source Marie-France Philippo.

«En janvier 2013, mon fils Geoffrey et moi-même, nous nous sommes installés dans la rue des Trois-Evêchés au Bizet, explique Christian Slembrouck. Nous travaillions tous les deux pour Éric Braem: j’étais gérant de la station-essence sur la place et Geoffrey travaillait au garage depuis quinze ans. Quand tout a été vendu, nous nous sommes retrouvés sans travail. C’est alors qu’on a eu l’idée de se mettre à notre compte au Bizet, là où nous habitons.»
Les affaires ont été de suite florissantes… jusqu’à l’arrivée de la zone bleue: «L’atelier ne possédait pas de parking, bien que nous louions quelques places à un magasin de tabac. Nous devions jongler avec les disques et la durée de 90 minutes. Comme nous nous occupons de dix à douze véhicules par jour, c’était un casse-tête pour les stationner! La zone bleue a été installée en mars et elle nous coûtait environ 400€ par mois, soit vingt amendes! Notre record mensuel: 520€. En accord avec les autorités communales, on a bien essayé de placer une feuille sur le pare-brise avec le nom du garage; les amendes ont diminué, mais elles tombaient encore. En plus, ce système nous mettait mal à l’aise: on est tous égaux devant la loi et il n’y a pas de raison que nous monopolisions des places de parking.»
De quoi envisager un déménagement: «Nous avions signé un bail commercial, que l’on peut casser après trois ans. L’échéance approchait. On s’est mis en quête d’un atelier et l’ex-garage de Ghislain Corten, rue de Messines, nous convenait. Durant trois mois, nous avons aménagé et clôturé le parking, créé un bureau, fait les peintures, l’électricité, etc. Mais surtout, nous avons débarrassé le briquaillon, même la fosse en était remplie!»
La fermeture annuelle de deux semaines a servi au déménagement: «Quel plaisir de travailler dans davantage d’espace. Notre clientèle est composée de 70% de Français et 30% de Belges. Nous avons déjà eu de nouveaux clients, notamment de Messines.»
Le garage répare et vend en occasion toutes les marques: «Nous voulons garder notre liberté et pratiquer des prix corrects. Les tarifs horaires exorbitants des grands garages font notre beurre. Nous ne lésinons pas sur le stock de pièces de rechange et nous dépannons quelque 80% des clients; le reste se fait sur commande. Mon fils est un spécialiste du remplacement des courroies de distribution. On doit en avoir 200 différentes en stock!»
Christian (55 ans) et Geoffrey (34 ans) Slembrouck, avec leur ouvrier Albert Verdru, respirent nettement mieux dans leurs nouvelles installations.

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