À 52 ans, le Warnetonnois Bernard Baudour vient de publier
son premier roman… qu’il a écrit il y a 25 ans.
«C’est l’aboutissement d’un long processus débuté en 1990.
Travaillant à Bruxelles, je passe beaucoup de temps dans le train où mon esprit
est très actif: lecture, écriture, etc. J’avais imaginé l’histoire d’un héros
de 30 ans qui quitte son boulot et à qui il arrive des aventures
rocambolesques. J’ai sculpté un bloc de granit, puis je l’ai oublié dans une
caisse.»
Le texte y reste 23 ans avant de resurgir du grenier quand
l’informaticien passe le cap de la cinquantaine. «Pendant deux ans, je l’ai
poli et repoli pour enlever les aspérités. J’y ai ajouté aussi un peu de
matière. Il raconte une histoire abominable avec beaucoup de légèreté, à
l’image du monde dans lequel nous vivons. C’est un récit d’aventures, avec une
intrigue policière. Écrit à la première personne, avec beaucoup de dialogues,
j’y ai mis de l’humour, des belgicismes, de la truculence, etc.»
La responsabilité de A à Z : Encore fallait-il que
d’autres puissent en profiter. «Je me suis tourné de suite vers l’autoédition
et, via internet, j’ai été en quête d’un imprimeur. J’ai trouvé mon bonheur à
Haubourdin, près de Lille. Comme je voulais que tout soit parfait, tant au
niveau de l’orthographe que de la mise en page, j’ai passé beaucoup de temps à
fignoler. En fait, je porte la responsabilité du travail de A à Z. Il a fallu
choisir la photo de couverture, que j’ai prise moi-même dans un village du
Berry, rédiger la quatrième de couverture, etc.
Avec la fierté inhérente, mais aussi la crainte qu’il y ait
des erreurs. Bien sûr, j’ai mis toutes les chances de mon côté en demandant un
avis et en le faisant lire et relire par d’autres, notamment par ma maman qui a
toujours été fort littéraire.»
Un goût partagé de la littérature, bien que profs de maths
tous les deux, ses parents ont toujours beaucoup lu; un virus qui a gagné
l’auteur: «J’aime lire les livres comme je regarde un bon film, de ceux qu’on
dévore en deux heures, sans pouvoir les abandonner. Je lis ou relis une
cinquantaine de livres par an. Les auteurs qui m’ont marqué sont, entre autres,
Voltaire, Daniel Pennac, Amélie Nothomb, Bernard Werber, Émile Zola et Antoine
de Saint-Exupéry.»
Le deuxième roman est déjà en route: «J’ai pris goût à
l’écriture. Quel plaisir que de créer un monde, de jouer avec l’imaginaire,
d’animer des personnages! Dans le train, je griffonne sans cesse sur de petits
cahiers! Par contre, j’ai décidé que le roman serait d’emblée structuré, plus
question de partir à l’aventure comme avec le premier.»
Le roman intitulé «Robbie Smith» est en vente (8€) à la
librairie Du Jardin, rue de la Gare à Comines ou via des sites internet
(Amazon.fr – 3,99€ ou à FNAC format Kobo). Ou chez l’auteur via le mail bernardbaudour@gmail.com
Originaire d’Houthem, Bernard Baudour a toujours aimé les
mots, lisant en moyenne un livre par semaine.
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