«La décision a été prise très vite! J’ai eu un coup de fil
pour me proposer le poste. J’ai sollicité un délai de réflexion… pour
téléphoner à mon mari et lui demander ce qu’il en pensait. Il m’a répondu que
j’étais la seule à décider, qu’il serait d’accord avec mon choix. Et j’ai
retéléphoné immédiatement pour marquer mon accord.»
Bien qu’habitant Dottignies, Fanny ne partait pas à
l’inconnu, puisqu’elle avait déjà foulé la cour de la rue d’Armentières: «Je ne
connais paçs très bien l’entité cominoise, mais j’ai des amis qui travaillent
dans cette école. J’étais déjà venue pour les soupers et les fêtes, histoire de
les soutenir.»
Chapeauter une équipe : La Mouscronnoise d’origine a
effectué la majorité de sa carrière à l’école Philippe Geluck, à Herseaux, en
première primaire. «J’adore enseigner mais j’ai eu envie de passer le brevet de
direction, que j’ai décroché en 2008. Ce n’était pas le désir de fuir la classe
qui me motivait, mais la volonté de gérer, de donner des conseils et de
chapeauter une équipe. Même si j’étais encore en début de carrière, je voulais
suivre la formation, qui se déroule essentiellement les mercredis et samedis
avant d’avoir un deuxième enfant. Aujourd’hui encore, si je devais retourner en
classe, cela ne me poserait aucun souci.»
Brevet en poche, elle a réalisé deux remplacements à la tête
de l’Athénée Campin à Tournai et de l’Athénée royal de Lessines. «Ensuite, je
suis revenue institutrice pendant deux ans à Herseaux, avant le coup de fil de
mars 2015.»
À Ploegsteert, elle a très vite trouvé ses marques:
«L’école, qui compte quelque 150 enfants, est très accueillante. Le personnel
est motivé, n’a pas peur du travail et ne rechigne pas aux heures
supplémentaires. Beaucoup de projets sont mis en place; ce qui engendre une
dynamique.»
Mère de deux enfants, Fanny Foulon a fait des adaptations
dans sa vie familiale, notamment à cause de la demi-heure de route. Elle ne
regrette rien.
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