Huit mois de travaux ont été nécessaires pour rénover et
agrandir le magasin Deconinck accessible depuis le 12 novembre. Nous l’avons
visité et le moins que l’on puisse écrire, c’est que le lifting est réussi!
Dès la porte franchie surgit une sensation chaleureuse,
empreinte d’ordre et de professionnalisme. «Voilà bien l’objectif que nous
voulions atteindre, explique le directeur, Charles Deconinck. Nos clients sont
de véritables passionnés, par définition très exigeants. L’ancienne
configuration datait de 25 ans: le monde a changé et la clientèle a évolué. Il
fallait se mettre au goût du jour; notre souhait est de satisfaire chacun de
nos clients en lui offrant les meilleurs conseils et la gamme la plus technique
au meilleur rapport qualité/prix. Dans la foulée, pour offrir un service
après-vente rapide et efficace, nous disposons de notre propre atelier de
réparation.»
Dans le but de conseiller au mieux la clientèle, un label
«la Sélection Deconinck» a été développé: «Il consiste à faire tester par nos
consultants l’ensemble de nos articles pour en définir les meilleurs rapports
qualité/prix. Ces derniers sont étiquetés avec un logo particulier.»
Pour toutes les techniques de pêche
Le magasin a été divisé en zones à thème: pêche à la carpe,
au coup, au feeder, à l’anglaise, au quiver, au carnassier, en mer, à la
mouche, etc. Pour l’heure, il compte pas moins de 55 000 références: «Deconinck
peut être considérée comme le temple de la pêche en Europe! En effet, je ne
connais pas de surfaces aussi grandes et spécialisées avec autant de références
sous le même toit.»
Comme il existe d’infinies techniques de pêche, une grande
diversité s’impose: «Des exemples: rien que pour les cannes au coup, nous
disposons de 150 modèles. Pour ce qui est des farines, un hall complet leur est
consacré où elles ne restent jamais plus de deux semaines pour garder une
fraîcheur irréprochable. Le rayon des leurres pour le carnassier s’étale sur 30
mètres.»
Un hall complet appelé «Carp Shop» est réservé aux
carpistes, qui ont besoin d’un matériel spécifique quand ils participent à des
sessions de plusieurs jours: «Tout est regroupé dans le bivvyland, du nom de
l’abri où ils se protègent.»
Pour le moment, le département «chasse» ne comporte que des
vêtements et des accessoires. «Courant 2016, nous développerons l’armurerie en
ouvrant un espace dédié aux armes et aux munitions. Nous dévoilerons
prochainement notre futur concept.»
L’aspect convivialité n’a pas été oublié grâce au «Retour
des pêcheurs», un bar à l’ancienne avec dégustation de bières – plus de 40
sortes dont «La Mountche», spécialité locale – de quoi agrémenter les échanges
entre passionnés…
La pêche, en symbiose avec la nature
Charles Deconinck (38 ans) est un passionné de pêche: «J’ai
taquiné le poisson au Maroc, au Gabon, en Espagne, en Écosse, au Mexique, aux
États-Unis, etc.
La pêche est une parfaite symbiose avec la nature: elle
permet d’oublier ou d’adoucir le stress de la vie quotidienne. C’est aussi un
sport; en effet, d’un coup et d’un seul, le poisson mord, l’adrénaline monte,
c’est l’instant magique où se mélangent jeu et respect, car nous relâchons la
totalité de nos prises. Mais je suis également un passionné de chasse.»
Rue Thomas Bouquillon, 30,à Warneton. 056 55 53 54
La plupart des vacances de Charles Deconinck sont consacrées
à la pêche et, dans une moindre mesure, à la chasse.
L’histoire de la famille Deconinck à Warneton commence vers
1900: «Mes arrière-grands-parents ouvrent une quincaillerie, rue d’Ypres.
En 1942, mon grand-père s’oriente vers les articles de pêche
et chasse. En 1990, vu le succès, mon père Marc et mon oncle Jacques aménagent
un bâtiment de 3 000 m², rue Thomas Bouquillon.»
La quatrième génération a repris le flambeau: avec Charles
comme directeur et Robert comme responsable du service après-vente.
Au fil des années, une réputation s’est établie: «Avant la
fermeture, nous accueillions de 1000 à 2000 clients par jour. Le 12 novembre,
nous avons comptabilisé 1 400 clients, sans faire de publicité, sauf via
Facebook. Nous comptons 120 000 clients, dont 70 000 fidèles: des Belges, des
Anglais, des Hollandais et des Français. Le samedi, sur le parking, des
voitures de 15 et 20 départements français se côtoient! Un exemple? Deux fois
par an, des clients de Bordeaux louent une camionnette et viennent la remplir
chez nous.»
Le rayon des leurres pour le carnassier fait 30 mètres de
long.
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