Depuis le 15 février, l’école de Promotion sociale
Saint-Henri occupe l’ancien bâtiment Steffix, chemin des Casernes. Une
conséquence du succès de cette formation si particulière, comme l’explique le
directeur Pierre Loeuille: «Nous partagions l’installation avec la validation
des compétences, mais nous avons tellement de demandes que nous souhaitions
proposer des formations en semaine. De plus, nous voulions être plus libres,
disposer de notre parcours et de notre matériel et ne plus dépendre des entreprises.»
L’ex-site de Steffix a été acheté par la société voisine,
Transport Louwyck: «Elle nous loue le bâtiment, de même que du matériel. Nous
proposons des formations pour le chargeur frontal, latéral, gerbeur et embarqué
à l’arrière des camions.»
Depuis 19 ans, le succès ne s’est jamais démenti.
L’initiative est à mettre au compte, en 1997, du bourgmestre Gilbert Deleu,
directeur de l’école. Les années passent et le permis octroyé devient un sésame
indispensable, sous la pression des assurances.
De toute la Belgique et de France : «L’école reçoit
environ 600 candidats-caristes par an. Nous leur proposons une formation
accélérée en 25 périodes. Le samedi, par groupe de 36, ils reçoivent une
formation théorique. Ensuite, douze à la fois, ils pratiquent des exercices sur
deux jours avec, à la fin, l’examen. Les chômeurs viennent en semaine; les
travailleurs, le samedi. Chaque candidat passe un examen d’admission sur les
bases du français et des maths. Ce qui représente un sacré boulot administratif
pour nous! Ils viennent de toute la Belgique, mais aussi de France. Nous devons
être les seuls à proposer une formule aussi efficace. Il y a peu d’échec et ils
ont la possibilité de recommencer.»
L’inscription est de 100€ pour les demandeurs d’emploi ou
160€, en ce qui concerne le chargeur frontal. De 100 et 125€ pour le latéral et
le rétractable. De 55 ou 80€, pour le transpalette/gerbeur (un samedi
consécutif au latéral) et l’embarqué: 100 ou 125€.
056 560 061, www.promsoc.saint-henri.be
«Nous avons créé un circuit qui reproduit les conditions en
entreprise: des palettes, des obstacles, etc.», précise l'instructeur Tony
Baeteman.
Pas un seul candidat Cominois parmi les 12 candidats de
cette semaine, mais des citoyens de toute la Belgique et du Nord de la France.
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