Les 17 élèves des 3e et 4e Professionnelles bureau avec leur
professeur, Isabelle Deprez, ont assuré diverses tâches comme l’information à
toutes les classes, la sécurisation du parcours, la distribution d’eau à
l’arrivée ainsi que les photos de sparadraps pour l’action «protection
sociale».
Dans cette organisation qui se faisait en lien avec la
Maison des jeunes, le Centre culturel, le groupe local de cette ONG, on trouve
notamment Marie Neyrinck, professeur d’éducation physique au Collège de La Lys,
totalement impliquée dans le projet: «C’est une action de sensibilisation par
rapport aux pays les plus pauvres. D’année en année, les élèves comprennent
mieux et sont plus touchés. Il faut les motiver.»
Marine Gouru, une des élèves confirme: «Nous avons eu des
animations sur les objectifs du CNCD-11.11.11 et sur la protection sociale. Il
y a des pays du Sud qui n’ont pas les mêmes droits que nous: ni mutuelle, ni
pension, ni chômage».
Toutes les classes, de toutes les sections : Pas
évident de mettre en place un tel rendez-vous qui mobilise toutes les classes
de toutes les sections secondaires des deux implantations et même une septantaine
d’élèves Erasmus d’Italie (Pouilles), d’Espagne (Catalogne), de France
(Dunkerque).
Ludovic Rodriguez, professeur de carrosserie, y participe
aussi: «Je cours pour suivre les jeunes dans un esprit caritatif. Il y a un
très bon état d’esprit.» D’autres enseignants suivent le peloton à vélo.
Pour la première fois, les deux classes de 6e primaire
participent, elles aussi. Gertrude Vandamme, leur directrice commente: «Les
actions de solidarité nous touchent. Avant Pâques, nous avions organisé une
marche de solidarité pour l’ouverture d’une crèche en Afrique. Ici, nous avons
été invités par les secondaires avec une animation qui illustrait bien les
besoins du Sud».
Courir pour le Sud! Le Bureau pour l’aide logistique avec
les organisateurs et les «Erasmus espagnols» au départ.
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