L’Euro 2016 de football est une organisation impeccablement
orchestrée par l’UEFA; un mois de compétition qui ne pourrait néanmoins voir le
jour sans de nombreux volontaires!
Parmi eux, Philippe Brutsaert de Ten Brielen. Il a été
engagé au stade de Lens: «J’avais vu par hasard une annonce de recherche de
volontaires à Lens et à Lille. J’ai tenté le coup en m’inscrivant pour
découvrir l’envers du décor. Trois semaines plus tard, j’ai été contacté pour
un entretien. De nombreuses tâches différentes étaient proposées, comme
l’organisation des matchs mais aussi au niveau du marketing, de la mobilité, de
la sécurité, de l’accueil des spectateurs et des VIP, etc. J’ai eu la chance
d’être pris pour l’organisation des matchs, la fonction la plus proche des
joueurs et des arbitres. Si on était au théâtre, je dirais que j’étais en
coulisses tout le temps. C’était le poste dont je n’avais même pas osé rêver!
Ma fille Noémie et son copain Gilles ont été sélectionnés pour l’accueil des
supporters.»
Les critères pour le recrutement étaient la connaissance de
l’anglais et du monde du football en général. Des atouts dont dispose Philippe,
professeur de langues à Saint-Henri (Comines) ainsi que professeur à l’école
des entraîneurs de la fédération belge et entraîneur au club de Courtrai.
Plusieurs rencontres étaient programmées à Lens:
Albanie/Suisse, Angleterre/Pays de Galles, République tchèque/Turquie et en
huitième de finale Croatie/Portugal. «Au total, pour ces quatre matchs, j’ai dû
être présent 14 jours, explique Philippe Brutsaert. Personnellement, je vais
retenir la très grande convivialité entre les supporters. À Lens, il n’y a eu
aucun problème ni débordement… c’était une grande fête! Je retiendrai également
l’hyper-organisation de l’UEFA; rien n’est laissé au hasard. Tout est au
service des médias et des sponsors.»
Dommage pour les Belges…
Son emploi du temps de bénévole a quand même permis à
Philippe Brutsaert, passionné de football, de suivre la compétition et surtout
les hauts et les bas des Diables Rouges. «L’équipe belge a peut-être été trop
vite encensée et qualifiée d’équipe dorée, fait-il remarquer. La déception est
d’autant plus grande que nous avions un tableau ouvert… Mais, il ne faut pas
oublier que d’autres pays étaient aussi très forts et que nous avions l’équipe
la plus jeune de l’Euro; cela donne de l’espoir! Parmi les équipes que j’ai
vues, la Croatie, éliminée par le Portugal, m’a enchanté. Au niveau du respect
et de la convivialité, les équipes du pays de Galles, de Suisse et de
République tchèque m’ont marqué. Malgré l’absence de certains de ses joueurs
pour la demi-finale, je vois bien l’Allemagne gagner, même si la France a aussi
de bonnes chances car elle est dans une spirale positive de victoires et
possède une belle équipe avec des joueurs très complémentaires. »
Philippe Brutsaert a pu vivre l’Euro de «l’intérieur». Il
pose, ici, avec l’un des ballons du match du Portugal.
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