Depuis janvier dernier, l’athénée royal Fernand Jacquemin,
annexe de Ploegsteert, compte une nouvelle directrice en la personne d’Astrid
Clemme (43 ans). Elle remplace Fanny Foulon, une habitante de Dottignies, qui
s’était assise en mars 2015 dans le fauteuil laissé vacant par Dominique
Cardinael, devenu attaché au cabinet de Rudy Demotte.
«En fait, j’étais directrice de la section fondamentale de
l’Artem (Mouscron) depuis cinq ans, explique l’habitante d’Houthem. J’ai pris
la place de Fanny Foulon et elle a pris la mienne! Ce qui nous permet de
travailler toutes deux à proximité de notre domicile.»
Originaire du Bizet, Astrid Clemme connaît bien l’école.
pour en avoir arpenté la cour dès l’âge de trois ans: «J’y ai effectué mes
gardiennes et mes primaires. Après mes humanités, je me suis inscrite à l’école
normale, à Tournai. Depuis mon enfance, je rêve d’être institutrice, parce que
j’aime le contact avec les enfants et que j’apprécie apprendre et transmettre
des connaissances.»
Jeune diplômée, elle est engagée par l’athénée royal de
Mouscron. «En 2004, j’ai eu l’opportunité de me rapprocher de mon domicile, à
Ploegsteert. J’étais vraiment à deux pas de l’école puisqu’avec mon mari
Christophe Déruwé, qui est policier, nous avons habité dans le logement de la
gendarmerie, rue d’Armentières, jusqu’en 2012.»
Durant cinq ans, elle enseigne en première et deuxième
primaire: «Ce sont des années motivantes parce, quand vient juin, on se réjouit
de voir que les enfants ont beaucoup progressé.»
Ouvrir l’école sur le monde extérieur :
Désireuse de prendre des responsabilités, elle passe le
brevet de direction et se retrouve à la tête de l’Artem (Mouscron), avant son
retour à Ploegsteert: «Les premiers jours, ce n’était pas évident de porter la
casquette de chef du personnel vis-à-vis de mes anciens collègues, mais tout
s’est très bien passé. Il faut dire que l’école est vraiment familiale; les
enfants viennent de Ploegsteert ou du Bizet. Originaire du coin, je connais
beaucoup de parents. À signaler que nous n’avons plus beaucoup d’élèves venus
de France, comme c’était le cas auparavant.»
Sa première rentrée digérée, elle entend proposer à son
équipe de mettre sur pied des projets qui ouvrent l’école sur le monde
extérieur: «Je suis persuadée que les enfants apprennent énormément de choses
quand ils sont acteurs d’un projet concret.»
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