En effet, ce jour-là, la police intercepte deux individus en
possession de trois plants de cannabis. Les agents remontent la piste et
tombent sur la culture de l’individu. Ce jour-là, trente-huit plants sont
installés dans un terrain vague placé au bout d’un jardin. Une seule habitation
y donnant accès, ils interrogent directement les habitants.
Directement, le fils de la maison avoue son crime. Une
démarche qu’il a poursuivie ce mardi face à la barre du tribunal correctionnel
de Tournai. « J’étais consommateur à l’époque. En allant sur Internet, j’ai
remarqué qu’il n’était pas très difficile de faire pousser ses propres plants.
J’ai commandé le matériel nécessaire et j’ai débuté ma culture». Lors de la
perquisition, trois kilos de cannabis ont été découverts dans la chambre de
l’individu. « Je venais de procéder à la coupe. Cela me permettait de tenir un
an. Je n’ai jamais rien vendu».
Le procureur du roi Bariseau explique que «les parents sont
tombés des nues quand ils ont appris les agissements de leur fils. Par contre,
lui a avoué de suite. Il a expliqué avoir acheté le matériel pour 2000 euros et
la matière première pour 500 euros. Nous avons vérifié son GSM et il est prouvé
qu’il ne vendait pas». Le représentant du ministère public a requis une peine
de travail.
Me Dapsens a demandé une suspension du prononcé parce que
son client s’est repris en main depuis. En trouvant un boulot, par exemple.
Jugement le 8 novembre prochain.
Le jour de la perquisition, la police a découvert 38 plants
de cannabis sur le terrain vague.-Reporters – Photo d’illustration.
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