Mercredi, en fin de matinée, une sympathique fête a été
orchestrée en l’honneur de la mise en préretraite de Maurice Dejonckheere,
directeur de Saint-Henri Warneton depuis 2002.
Sa remplaçante, Émilie Deldicque, et son équipe
essentiellement féminine, lui ont concocté quelques surprises entre
remerciements, émotion et belle complicité.
Affublé d’une pancarte «Momo the boss», il a été prié de
s’asseoir sur une chaise dans la cour, encerclé par les enfants de l’école et
quelques parents.
Et de voir défiler le cours de sa vie. Originaire de
Brugelette, il prend vite goût aux activités de la ferme familiale: la culture
de la terre, les tracteurs et les bêtes le passionnent. Il entreprend toutefois
des études en langues germaniques, à Braine-le-Comte et, en 1981, devient
professeur au collège Notre-Dame, à Tournai. Sa devise, en désignant le Jésus
du crucifix de la classe: «Après lui, c’est moi le seul maître à bord!»
En juin 1985, il épouse Françoise Leclercq, professeur à
l’institut Saint-Henri. Dès 1986, le couple s’installe à Comines où grandissent
leurs trois enfants: Benoît, Damien et Mélina.
En septembre 2002, il prend la direction de l’école
fondamentale Saint-Henri Warneton. S’ensuivent quinze années de service auprès
des élèves, des parents et de l’équipe éducative. Inlassable travailleur, il
est présent dans son école de 7 h à 18 h, ne laissant aucune place à
l’improvisation.
Le respect toujours présent
En guise de remerciements, Monsieur Maurice a été noyé sous
les cadeaux. Sa retraite s’annonce active entre les coups de main aux enfants
et sa passion pour les machines agricoles. Et, le matin, il pourra lire plus
tranquillement L’Avenir Le Courrier, journal auquel il est attaché depuis sa
tendre enfance.
«J’ai toujours privilégié la communication, avoua-t-il ému
aux élèves. Quand des parents souhaitent me parler en néerlandais, je leur
réponds en néerlandais; quand ils me parlent en picard, je leur réponds en
picard. Le plus important, c’est que le fil de la communication ne soit jamais
rompu. Et que le respect soit toujours présent.»
Monsieur Maurice peut être fier du travail accompli.
L’heure était venue de remettre symboliquement les clés à
celle qui prendra les rênes de sa chère école, Madame Émilie. Deux clés: l’une
pour l’implantation du faubourg de Lille, l’autre pour l’école maternelle du
Gheer.
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