«Je serai candidat, nous a annoncé Jean-Jacques Pieters ce
jeudi. Car j’ai des idées et j’ai reçu la garantie de pouvoir m’exprimer
librement: dire oui à tout sans broncher, très peu pour moi! Reste à se mettre
d’accord sur la place que j’occuperai. Il est normal que les échevins
revendiquent une place en vue mais je ne tiens pas à être dans l’anonymat…»
C’est en janvier qu’on en saura plus à cet égard, au terme
d’un congrès au cours duquel on dévoilera aussi les résultats d’une enquête
menée auprès de la population, à laquelle quinze questions ont été posées.
On sait déjà que la liste Action, de tendance cdH, sera
emmenée par Marie-Eve Desbuquoit, actuelle bourgmestre faisant fonction suite
aux ennuis de santé de Gilbert Deleu. Président du parti, actuel échevin des
Finances et des Travaux, Didier Vandeskelde occupera la deuxième place. La
troisième place de Clémentine Vandenbroucke n’est pas confirmée à 100%…
En janvier, seuls les cinq ou six premiers noms de la liste
seront dévoilés. «La liste complète aura alors été établie presque complètement
mais il faut envisager des désistements de dernière minute ou qu’en dernière
minute on sorte un lapin de notre chapeau» explique Didier Vandeskelde.
Il est acquis que, quel que soit son score personnel en voix
de préférence, M. Pieters, 58 ans, ne pourra pas occuper la fonction de maïeur,
du fait qu’il est en DPPR (disponibilité pour convenances personnelles
précédant la pension de retraite).
Mais s’il devient échevin, quelles matières lui
tiennent-elles le plus à cœur? «J’aime dire que je suis passé de PDG, comme “
prof de gym ”, à PDG, comme “ directeur ”, répond-il. J’ai aussi été entraîneur
de volley-ball et de minifoot. J’aime donc tout ce qui touche à la jeunesse, au
sport, à la gestion du personnel… Mais je suis aussi intéressé par l’écologie,
les pensionnés et les festivités locales, auxquelles je participe beaucoup…»
Et quand M. Pieters, dit qu’il a «des idées», que cela
signifie-t-il? «Cela veut surtout dire que, quand on est élu, il faut avant
tout penser à la population, laquelle doit parfois subir des nuisances liées à
la course à l’enrichissement de certaines entreprises, répond-il. Je pense par
exemple à Claerbout et à Taveirne… J’ai toujours travaillé sur base de la
confiance mutuelle. Si la population nous fait confiance, il faut lui rendre
tout ça.»
Jean-Jacques Pieters (à gauche), avec Gilbert Deleu. «J’ai
reçu la garantie de pouvoir m’exprimer librement…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire