Récemment, Sarah Claerhout a créé la
société SC Design. Elle loue tout ce qui est nécessaire pour faire la fête sans
trop se soucier des détails matériels. «L’idée m’est venue lors du mariage de
mon frère, Jonathan. Je me suis rendu compte de la difficulté de trouver ce
dont on a besoin, du temps qu’on peut y consacrer. Comme j’ai toujours été
intéressée par la décoration, je me suis dit: pourquoi ne pas en faire mon
métier?»
«Que les tables flashent par leur harmonie»
L’investissement financier de départ est
conséquent: une camionnette et beaucoup de matériel: «J’ai acquis de la
vaisselle en quantité, du mobilier, des nappes, des décorations, du matériel de
cuisine, des friteuses, des pompes à bière, etc. J’ai essayé d’acheter des
objets solides, mais qui se démarquent par leur design, leur couleur, etc. Pas
question d’acheter des assiettes blanches comme les traiteurs en proposent trop
souvent. Je voulais qu’une fois dressées les tables soient festives, qu’elles
flashent par leur harmonie.
Quand il m’a fallu donner un nom à la société,
en plus de mes initiales, je n’ai pas réfléchi longtemps pour y ajouter le mot
«design», parfaitement adapté au fait que mes clients résident tant en Wallonie
qu’en Flandre ou en France.»
Elle a établi des collaborations avec
d’autres partenaires: «Si nécessaire, je sous-traite pour la tente, le
traiteur, le brasseur, le disc jockey, etc. Tout est modulable.»
Plus simple de fêter à domicile
Les débuts ont été prometteurs: «Les mois
d’été ont affiché complet, rien que par le bouche-à-oreille, puisque j’étais à
peine installée. En septembre, le travail a été plus parsemé et, depuis
octobre, les fêtes se font rares, mais le carnet de commandes se remplit:
communions, mariages, réunions d’entreprise, etc. En discutant avec les
clients, j’en ai conclu que, de plus en plus, on veut faire la fête chez soi
pour éviter les contrôles d’alcoolémie, pour éviter le prix parfois abusif des
restaurants, pour rester le maître de ce que l’on veut servir. Toutefois, on ne
veut pas avoir trop de travail. Voilà pourquoi on a décidé d’installer
nous-mêmes ce qui a été commandé, de le désinstaller tout en récupérant la
vaisselle encore sale! Il y a un vrai créneau, d’autant plus qu’il n’y a pas
vraiment de concurrence dans la région.»
Fibre indépendante : Rien ne prédestinait
Sarah à se lancer dans un tel business: «J’ai toujours été passionnée par les
chevaux et j’ai fait des études à l’école provinciale d’élevage et d’équitation
de Gesves, près de Namur. Je voulais devenir cavalière professionnelle. J’ai
travaillé cinq années dans ce secteur. Toutefois, j’ai toujours eu la fibre
commerciale puisqu’une grande partie de ma famille travaille comme
indépendants. Cela m’a paru naturel de me mettre à mon compte.»
Gageons que son papa, Olivier Claerhout,
qui dirige une société d’électricité bien connue à Ploegsteert, reste prompt à
lui donner un coup de main. Elle peut aussi compter sur l’aide de son
compagnon, Olivier Seynhaev.
Sarah Claerhout et Olivier Seynhaeve ont
créé un business qui s’adapte à notre façon actuelle de vivre et de faire la fête.www.sc-design-rent.be
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