La semaine dernière, le député wallon
Philippe Bracaval s’est inquiété du retard quant aux travaux liés à la Lys et à
la traversée de Comines. Il a posé la question du calendrier au ministre Carlo
Di Antonio.
Ce dernier s’est voulu rassurant, rappelant
que les travaux se déroulent en deux parties: «La première comprend les travaux
préliminaires, à savoir la création d’une halte nautique, d’une rampe de mise à
l’eau, la démolition d’une maison et d’une culée d’un pont de chemin de fer, la
remise en état du RAVeL et l’aménagement de la rue du Fort. Ce premier chantier
a débuté en décembre 2016 et se terminera en 2018.»
La deuxième partie des travaux consiste à
créer un nouveau lit à la voie d’eau et à augmenter son gabarit pour permettre
le passage de bateaux à 4 400 tonnes au lieu de 1 350 tonnes actuellement. Elle
comprend également la création d’une route sur berge reliant les deux zonings
industriels de Comines et permettant ainsi un désengorgement du centre-ville. À
cette fin, il est nécessaire de créer un pertuis passant sous la rampe du pont
de Comines.
«Les travaux liés à cette deuxième partie
sont prévus en 2018 pour se terminer en 2020. Ce pertuis est intégré dans le
permis d’urbanisme, couvrant les deux parties du projet, qui a été
effectivement octroyé en 2014, avec une de validité de deux ans pour débuter
les travaux, et qui a été prorogé d’une durée d’un an. Les travaux ont donc
bien débuté dans le délai de validité du permis d’urbanisme.
En ce qui concerne les moyens financiers
alloués à ce projet, ils représentent un montant total d’environ 16 800 000€.
Les travaux poursuivent leur rythme normal, et rentrent dans le cadre du
cofinancement de la programmation RTE-T. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter
d’un quelconque retard», conclut le ministre.
La destruction de l’ancienne douane était
programmée en septembre, avant d’être reportée en décembre. Ce sera finalement
en 2018.
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