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mardi 20 septembre 2016

2016_09_19 COMINES : Splendeur de nos églises d’avant 14-18, quelques passionnés ont rassemblé les clichés des intérieurs des églises et chapelles de la région. Rien n’était trop beau pour honorer Dieu. Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Dans le cadre des journées du patrimoine en Wallonie, dont le thème était «patrimoine religieux et philosophique», la Société d’Histoire de Comines-Warneton et de la région a monté une exposition sur les églises et chapelles avant leur destruction en 14-18. Elle fait suite à une autre exposition, en juin 2014, sur l’extérieur des édifices religieux.
Une centaine de photos ont été présentées; certaines inédites; d’autres, reproduites en format 100 x 140 cm, offrant une qualité de détails tout à fait exceptionnelle.
Le président Francis De Simpel a remercié les membres pour leur travail. Quant à Dominique Loridan, qui a coordonné le travail, il a rappelé dans son discours combien les églises sont «des vrais musées populaires. Au fil des clichés présentés, vous pourrez constater la richesse dont regorgeaient nos lieux de culte avant-guerre. La stabilisation du front dans notre région en octobre 1914 aura malheureusement pour conséquence que nos églises, de par la hauteur de leur tour, deviendront bien vite des observatoires privilégiés… mais aussi une cible pour l’artillerie des deux camps. Au sortir de la guerre, il ne restait malheureusement plus que quelques pans de murs encore debout; le reste ayant disparu sous la mitraille.»
Les clichés reproduits sont intéressants. «Parmi nos membres, nous possédons de bons collectionneurs, dotés d’un sacré flair», explique Dominique Loridan. «Cartes postales, photos de la collection Zehmisch et albums Ducarin, pour Comines France, constituent la base de l’exposition.»
Visibles lors de Comines Ville Ouverte, les documents seront montrés une dernière fois dans l’église de Ploegsteert, à la Toussaint. Un article de synthèse sera publié dans le prochain tome de la Société d’Histoire.
«C’est la première fois que la Société d’Histoire met autant de c(h)oeur(s) dans une exposition», a joliment conclu Dominique Loridan.

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