2012_03_03 Comines Salle des Marmousets Le Club Philatélique Cominois organisait ce samedi " La troisième Bourse toutes collections

               La philatélie, une façon de voyager dans sa tête

Tous un peu « timbrés », les philatélistes et collectionneurs se sont donné rendez-vous ce samedi. 

Ce samedi, le club philatélique cominois a organisé sa troisième bourse, en la salle des Marmousets.  Vingt-cinq exposants ont répondu à l’appel, venant de Comines, mais aussi de Mouscron, Bousbecque, Anvers, Ostende, etc.  Tout au long de la journée, un public d’initiés s’est baladé entre les stands, à la recherche de l’objet rare ou convoité.

« En 2009, nous avions organisé une exposition pour le cinquantième anniversaire du club, explique le président Henri Lefevere.  Pour continuer sur la lancée, nous souhaitions organiser une bourse avec des timbres, des cartes postales, des livres, des bandes dessinées, etc.  Avec l’objectif d’attirer un public plus large que celui réservé aux seuls timbres. »

Avec 60 membres, le club se réunit une fois par mois à la MJC, tous les troisièmes dimanches, de 9 h à 11 h 30.  « On se maintient, explique le président Lefevere, mais il est dommage qu’il n’y ait pas plus de jeunes.  Je suis membre du club d’Ypres et le même phénomène est observé.  Pourquoi ? Sans doute parce la passion est devenue coûteuse et qu’ils préfèrent consacrer leur temps à Internet.  A notre époque, les jeunes n’avaient pas autant de possibilités de s’évader qu’aujourd’hui ! »

Un virus dont on ne guérit pas.

Parmi les amateurs, le Cominois Daniel Vandoorne : « Je suis collectionneur depuis 30 ans.  Mes intérêts : la Belgique, la France, avec deux thèmes privilégiés : les oiseaux et la royauté.  Ce que j’aime, la beauté de l’imprimé et les recherches qui sont liées au timbre. Par exemple, quand un monument est représenté, on essaie d’en apprendre davantage.  En plus, avec les années, les membres du club sont devenus de vrais amis. »

Un autre Cominois, Raymond Warlop s’intéresse à la Belgique, mais aussi au Portugal : « Mon épouse est originaire de ce pays, où nous nous rendons chaque année.  J’ai attrapé le virus de la philatélie grâce à Pierre Deleu, l’ancien président, qui était un voisin.   A force de m’en parler, j’ai attrapé le virus.  Il était passionné par Lady Diana.  Je l’ai mis au défi de faire aussi bien que lui et je me suis lancé dans une collection de timbres sur la reine Elizabeth II.  Je ne crois pas que j’en verrai le bout ! »

Quant à Mady Kesteloot, elle collectionne les timbres sur les chevaux et les pompiers : « Je suis fille et sœur de pompiers.   Comme mon fils est militaire à l’OTAN, j’ai aussi commencé une collection sur l’armée.  Cela permet de voyager dans sa tête et d’apprendre des choses.  Un timbre est également une œuvre d’art. »