LES PROCHAINES ATIVITES

samedi 14 septembre 2013

2013_09_14 LE BIZET à l'initiative de Monsieur Gérard Devroede deuxième Hommage aux 18 victimes civiles du bombardement du 9 septembre 1943 de l'aviation américaine. Voir ci-dessous le vibrant hommage de Monsieur Jean Milleville

Après-demain, le lundi 9 septembre 2013, il y aura exactement 70 ans qu’un drame se déroulait dans le secteur où nous nous trouvons aujourd’hui, ôtant la vie à 19 personnes et en en blessant 25 autres.
 Ce jour-là, il faisait beau. C’était la saison où dans les  jardins, les champs et les fermes,  des hommes, des femmes et des enfants s’affairaient à de menus travaux pour améliorer le quotidien de la famille : récolte des pommes de terre, du maïs ou encore le jardinage. On était en pleine occupation, rappelons-le.
 Neuf  heures trente venaient de sonner quand une quarantaine de bombardiers qui suivaient la voie ferrée Comines – Le Touquet se mirent à dérouler leurs chapelets de bombes dans un fracas étourdissant. Du Chemin de la Blanche à Houplines, implacable, la mort  allait faire son œuvre.  Deux minutes plus tard, à 9.32 heures, le bruit assourdissant des avions cédait la place aux plaintes, aux cris et aux hurlements. Dans toute la zone, les plus chanceux couraient partout à la fois cherchant les leurs ou s’occupant des blessés. Mais personne ne comprenait qui les avait bombardés et encore moins  pourquoi. Était-ce l’œuvre des Américains ? Et avec quelle mission ? Aujourd’hui encore la question n’est pas résolue. Mais on sait que l’opération  était inutile. Des humains avaient été tués pour rien.
 Septante ans plus tard on ne fait pas mieux. La seule différence, c’est qu’aujourd’hui, l’agresseur se sert d’armes bien plus sophistiquées. A quelque trois mille km d’ici, à soit 3-4 heures de vol à peine, des scènes  tout aussi meurtrières se déroulent au quotidien en Syrie. « Plus jamais ça, avait-on dit un jour ».  C’est devenu une vaine ritournelle. A croire que l’Histoire n’a pas retenu la  leçon. Mais comment pourrait-elle le faire, si ce n’est en rappelant à chacun de nous un  passé trop vite oublié, en commémorant des évènements tels que celui-ci, fussent-ils locaux,  ou encore  en inculquant chez les plus jeunes de solides leçons de mémoire,  à l’image de celle que nous enseignons ce jour.
 Forts de cette pratique, nous pouvons espérer qu’à force de prêcher la même morale pacifique sur tous les tons,  nous parviendrons à changer le monde. Et si la tâche s’avérait vraiment impossible, essayons au moins d’en changer le décor.
Le nouveau drapeau que présente Monsieur Devroede. 
Dépôt de gerbe par Monsieur Gilbert Deleu.
 Dépôt de gerbe Monsieur Gérard Devroede.
La plaque avec les noms des victimes se trouve à la ferme Devroede.

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