Monsieur Emile
CARDINAEL et Madame Jeannine COUPEZ se sont redit oui pour la troisième
fois, mariés le 26 décembre 1953, devant Monsieur
le Bourgmestre Victor HUYS, en 2003 pour leurs « Noces d’Or » et en 2013
pour leurs Noces de Diamant ceci en présence de leurs enfants, petits-enfants,
arrière-petit-fils et leurs amis devant Monsieur le Bourgmestre Gilbert DELEU
qui après les avoir félicités, souhaite
les revoir pour leurs « Noces de Palissandre 65 ans ».
Nous tenons également à les félicités et à leur souhaiter de
nombreuses années de bonheur. Voir les photos en suivant ce lien : https://plus.google.com/photos/111331189600356736365/albums/5962867578732869505?authkey=CJ2_ueuIxd66TQ
Le mot d'accueil de Monsieur le Bourgmestre.
Chère
Jeannine, Cher Emile, Mesdames et Messieurs,
Nous voici
donc réunis pour fêter vos 60 ans de mariage.
60 années de
vie commune… et même plus, puisqu’à cette époque, on devait fréquenter pendant
plusieurs années. C’est donc au début
des années 50 que Mimile rencontra Jeannine, lui promis à une carrière de
boxeur, elle ayant toujours rêvé d’être institutrice…
Après s’être
juré fidélité ici, à Ploegsteert, le 26 décembre 1953, ils emménagèrent une
modeste maison dans la rue du Touquet avant d’aller habiter rue de la
Howarderie, jusqu’en 1997. Vous coulez
maintenant des jours heureux dans la rue Delpierre à Ploegsteert.
Mais tout ne
fut pas toujours aussi simple : en effet, après 6 années apparaît le
premier enfant, Dominique qu’il fallait se passer lorsque vous faisiez équipe
contraire chez Salmon, usine de tissage alors bien connue à Armentières.
Six longues
années se passèrent ensuite et la petite famille ne s’agrandissait toujours
pas. C’est alors que Mimile se mit à la
lecture, le Télé 7 jours… et c’est alors qu’arrivèrent coup sur coup Philippe
puis Brigitte.
Emile
travaillait alors 12 h/jour, jamais sans son pardessus de Colombo, et Jeannine
avait la lourde tâche d’élever les enfants et de tenir la maison, selon un
rituel bien établi. C’est ainsi que
chaque semaine était réglée comme du papier à musique : le mercredi
après-midi, Jeannine recevait ses copines, le vendredi grand nettoyage et
cirage à genou et le samedi lessive à l’ancienne, avec une batteuse et une
essoreuse. Quant à Emile, les quelques
heures de loisir qu’il lui restait, c’était pour les consacrer à son potager.
Les enfants
casés et mariés, Emile, devenu entretemps contremaître de tissage, Jeannine
reprit le travail, avec toujours l’idée de quitter ce trou perdu qu’était le
quartier de la Haute Loge, rythmé par les inondations régulières.
Ce fut fait
lorsqu’ils déménagèrent à Ploegsteert. Entretemps, la famille s’était agrandie
de 5 petits-enfants… et l’heure de la pension avait sonné.
Depuis 3
ans, Emile et Jeannine sont même arrière-grands parents du petit dernier,
Gabryel.
Encore très
actifs tous les deux, leurs journées sont encore et toujours bien
remplies : danse, cartes, voyage…le temps semble ne pas avoir d’emprise
sur vous.
Je vous
souhaite d’encore jouir pleinement de toutes ces belles et longues années qu’il
vous reste encore…
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