«Il y a longtemps que
je suis les matches et les joueurs de la NBA. Tout a commencé aux Jeux
Olympiques de 1992 quand, pour la première fois, les compétitions
internationales ont été ouvertes aux joueurs professionnels de basket. À
Barcelone, les États-Unis ont aligné une dream team et, à la voir évoluer sur
le parquet espagnol, le basket mondial vivra une vraie révolution. Pour preuve,
en 1992, il y avait tout au plus 20 étrangers à la NBA. Cette saison, il y en a
101 de 37 nationalités différentes! »
Vincent regarde avec passion les matches à la télévision:
«J’ai été subjugué par leur façon de faire circuler le ballon, par le QI basket
de ces joueurs d’exception. Depuis lors, j’ai chopé le virus de la balle orange
et, via internet ou Be TV, je regarde souvent les matches. Toutefois, j’ai
toujours pensé que si je voulais vraiment connaître ce sport américain, il fallait
que je me rende sur place et ainsi mieux évaluer la différence entre les images
de télé et la réalité.»
En octobre dernier, il se rend à son agence de voyages
habituelle et tombe sur un prospectus d’une société partenaire, spécialisée
dans les événements sportifs: «En dix ans, on m’a dit avoir eu trois ou quatre
demandes pour la NBA. C’est donc assez rare! Je voulais passer mes 40 ans, le 3
avril, aux États-Unis et voir au moins trois matches. Ces deux critères
correspondaient à la ville de Los Angeles. En plus, une star de la NBA, Kobe
Bryant joue aux Lakers de Los Angeles. À 36 ans, il est en fin de carrière!
Malheureusement, je ne l’ai pas vu jouer parce qu’il était blessé à l’épaule.
Consolation, il était sur le banc lors du premier match.»
Il a effectué le voyage de Bruxelles à Paris en TGV, avant
de prendre un direct pour Los Angeles: «Le vol a duré 10h50 à l’aller et un peu
moins de 10hau retour. L’hôtel était situé à 5 km du stade, une distance
effectuée à pied pour profiter de la ville. En quelques jours, j’ai découvert
le fameux Sunset Boulevard, les quartiers de «Little Tokyo» et «Chinatown» ou
encore l’Echo Park. Durant le séjour, il a fait constamment 28 °C.»
Cette semaine n’a fait que renforcer sa passion du basket:
«Ce sont des sportifs impressionnants! Il y a 25 ans, le basketteur faisait
2,10 m et n’était pas mobile et rapide. Aujourd’hui, un joueur de 2,05 m est
aussi rapide qu’un «petit» d’1,90 m. Blake Griffin (Clippers) en est la
meilleure illustration.»
Il est revenu avec de belles images plein la tête, mais
aussi 547 photos de sportifs et de la ville qui compte 4 000 000 d’habitants,
alors que l’agglomération en dénombre 18 500 000!
Le basket-ball américain est bien plus qu’un sport!
Ambiance, marketing et stars: la balle orange déchaîne les passions.-Delbecque
Vincent
Vincent Delbecque (40
ans) est employé à l’Euro Delta Center depuis quinze ans. Il a joué de
nombreuses années au volley dans le club «Evoco», avant d’arrêter lorsqu’il a
fallu combiner études supérieures et compétition. Source Marie-France PHILIPPO
du journall’Avenir.
Il est à présent dans le staff du club.
Par contre, il n’a jamais joué au basket, sauf à l’école.
«En fait, j’aime bien les sports où les actions s’enchaînent, où la victoire
est indécise et où les points décisifs sont réguliers. Les 0-0 au foot
m’ennuient.
En plus, la NBA constitue un véritable spectacle où le
spectateur est choyé: des stars du ballon, une ambiance extraordinaire, des
cheerleaders, des shoots au panier par un supporter, la participation des
enfants, etc. Le match en lui-même dure 4 fois 12 minutes. Mais avec les
animations avant et pendant le match, il y en a pour près de 3
heures!»
Très heureux pour toi Vincent, tu as pu réaliser un rêve.
Vincent garde précieusement ses trois entrées. Le coût moyen
pour un ticket NBA: 122 dollars, soit 113 euros.
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