Samedi, le musée ouvrait son exposition «la rubanerie en
fêtes», qui se tiendra jusqu’au 21 février 2016. Une soixantaine de personnes
ont écouté le discours du conservateur, Olivier Clynckemaillie. Ce dernier a
rappelé combien «l’installation d’une activité textile à Comines, vers la fin
du douzième siècle, a généré des us et coutumes mêlant religion, travail et
plaisirs profanes.»
Et de mentionner les fêtes dédiées à sainte Anne, à sainte
Catherine ou aux «Epeuleurs». Des traces de ces réjouissances existent encore
comme le «pierrot» de la Sainte-Catherine, la fête des Marmousets ou celle des
Louches.
Quant au bourgmestre Gilbert Deleu, il s’est réjoui de cette
belle exposition, tout en signifiant que, vu la faiblesse des moyens financiers
des autorités wallonnes, l’avenir de la culture devrait être plus sombre.
L’exposition rassemble des pièces d’archives, parfois
inédites, des photos et des articles de journaux et des créations originales
comme une statue tournante de Sainte-Catherine, qui s’accompagne d’une
ritournelle de Charles Trenet. Une œuvre plutôt kitch signée John Bulteel!
La tradition des géants, particulièrement celle de Simon le
rubanier et de Luc le marmouset, est également évoquée.
D’évidence, si nos aïeux ne comptaient pas leurs heures de
travail, ils savaient aussi s’amuser. N’hésitez pas à pousser les portes du
musée, rue des Arts, pour vous en rendre compte.
Le conservateur Olivier Clynckemaillie a rappelé que les
machines qui se trouvaient dans le musée fonctionnaient presque toutes.
Voir le site de Rudy VIENNE pour plus d'infos : http://mouscronscomines.blogspot.be/2015/05/comines-musee-de-la-rubanerie_19.html
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