LES PROCHAINES ATIVITES

jeudi 9 juillet 2015

2015_07_09 Fluvialys satisfait les férus de plaisance, passionné de mécanique et de navigation, Emmanuel Desreuxa créé son entreprise. Il achète des vedettes et les remet à neuf. Depuis avril 2012, la société Fluvialys s’est installée sur le site de l’entreprise Carpentier, chemin de la Briqueterie à Warneton. Les bateaux ont remplacé les matériaux de construction. Source Marie-France Philippo.

«J’ai fait des études de mécanique à Don Bosco à Tournai et j’ai commencé par travailler dans les motos. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’aime la navigation et l’eau. J’ai habité une dizaine d’années sur une péniche, quai Verbœckhoven à Warneton. C’est en retapant une péniche de type Freycinet que j’ai acquis des connaissances sur les bateaux et leur mécanique. Après avoir fini le mien, j’en ai acquis un autre. Finalement, en 2009, j’ai créé Fluvialys et me suis lancé dans le commerce, explique le propriétaire Emmanuel Desreux, un Français originaire d’Armentières. En plus, je voulais absolument installer mon entreprise sur le sol belge, la patrie de ma maman, qui est de Renaix.»
Pour habiter et naviguer : Son activité: acheter, rafraîchir et revendre des bateaux: «Ma spécialité, ce sont les vedettes hollandaises. Je les sélectionne aux Pays-Bas ou ailleurs et je les ramène en camion, avec une remorque aménagée. Ensuite, je vérifie la mécanique, la peinture, la plomberie, l’électricité, etc. Ma clientèle est essentiellement française, mais il m’arrive de vendre à des Belges. Certains s’en servent d’habitation toute l’année, d’autres veulent naviguer tranquillement sur les rivières et canaux. Un loisir qui rencontre le succès. Les bateaux partent dans la région parisienne, dans le Sud, mais aussi dans le Nord/Pas-de-Calais où il y a plusieurs ports de plaisance.»
Et les affaires sont florissantes: «J’en ai vendu 28 en 2010; 38 en 2011; 29 en 2012; 29 en 2013; 34 en 2014 et, pour 2015, j’en suis à une vingtaine. Pour l’instant, une quinzaine de bateaux sont exposés à Warneton. J’essaie d’anticiper les besoins des clients et d’acheter des pièces qui ne sont pas en trop mauvais état. Pour l’instant, je travaille avec deux ouvriers.»
Il y en a pour toutes les bourses: «Tout dépend du modèle et de l’année de construction. L’achat d’un bateau est un investissement à long terme, puisqu’il peut être utilisé une centaine d’années s’il est bien entretenu. Ce sont des vieux moteurs diesel à quatre temps, simples à gérer. Pour une vedette standard, il faut compter de 15 000 à 40 000€.»
En ces temps estivaux, Emmanuel Desreux va essayer de prendre un peu de repos: «En moyenne, je fais 80 heures par semaine entre l’administration, le commercial, la mécanique et les transports pour l’achat et la vente. Je possède un bateau à Marseille. Je partirai pour naviguer sur la Méditerranée.»

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