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lundi 27 juillet 2015

2015_07_27 Le 100e congrès d’espéranto se tient cette semaine à Lille. Un congrès mondial qui n’exige aucun interprète, puisque tous parlent l’espéranto! Une langue qui connaît un regain d’intérêt. Merci à Marie-France du journal l’Avenir.

Durant toute cette semaine, Lille accueille le 100e congrès mondial d’esperanto, au Grand Palais. L’an dernier, il avait eu lieu à Buenos Aires.
Un couple de Warnetonnois, Jean-Claude et Dominique Thumerelle, y participera et logera à son domicile trois Arméniennes. «Je me suis intéressé à l’espéranto quand j’étais au lycée, explique le prof de français et de latin aujourd’hui retraité d’un collège de Bailleul. Une dizaine d’années plus tard, je suis tombé par hasard sur les livres que j’avais achetés à l’époque. Et je m’y suis remis avec l’objectif de pourvoir discuter avec d’autres, notamment des citoyens de l’URSS»
Son épouse, prof d’histoire et de géo dans une école lilloise, s’y met aussi: «Grâce à l’espéranto, nous avons fait et faisons de magnifiques voyages. L’association publie un livret avec les noms des espérantophones du monde entier et, aujourd’hui, tout est disponible sur internet. Dans les années 80 et par la suite, nous avons été accueillis à Leningrad, en Ouzbékistan, en Sibérie, à Mourmansk, en Norvège, à Madagascar, à Cuba, etc. En moyenne, nous partons quatre à cinq semaines par an. En février dernier, nous sommes allés au Nicaragua et, en compagnie de deux jeunes espérantophones, nous avons visité une magnifique réserve naturelle dans la jungle, que les touristes ne connaissent pas.
Et, deux à trois fois par an, nous hébergeons des adeptes de l’espéranto, à Warneton. Dernièrement, nous avons accueilli un Japonais qui venait visiter les champs de bataille de 14-18.»
Le plus génial, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’interprète: «Dans le monde, il y a 100 000 personnes qui parlent couramment l’espéranto et deux à trois millions qui le pratiquent. On arrive très rapidement à se débrouiller et à exprimer sa pensée.»
Un projet utopiste qui marche : Par rapport à l’anglais, qui s’impose de plus en plus comme la langue universelle, l’espéranto offre un avantage imparable: «Pour tous, il s’agit d’une langue apprise. Il n’y a pas d’hégémonie d’une langue sur une autre.
L’espéranto, assurément un projet utopiste, met toutes les cultures sur un plan d’égalité. Voilà pourquoi le développement de l’espéranto a été mis à mal par les deux guerres mondiales engendrées par des nationalismes. Les dictatures n’aiment pas ce qui peut faciliter les échanges entre les individus.»
Ce qui plaît à notre couple de professeurs, ce sont les valeurs d’humanisme et la rencontre d’autres cultures, sur un pied d’égalité: «Les congrès annuels sont toujours intéressants pour voir comment évolue la langue. C’est d’ailleurs lors du premier congrès, en 1905, qu’a été créée l’Académie d’espéranto. J’ai déjà participé aux congrès de Florence, de Rotterdam et d’Anvers», conclut Jean-Claude Thumerelle.
http://www.lve-esperanto.org/lille2015/fr/
Installés à Warneton depuis 1980, Jean-Claude et Dominique Thumerelle apprécient la convivialité et l’ouverture d’esprit des Belges.

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