Un phénomène qui n’a pas échappé à Grégory Allouchery (33
ans), qui s’est installé à son compte depuis l’année dernière.
Originaire de Frelinghien, ce père de deux enfants est
arrivé en Belgique via ses études au Collège Technique Saint-Joseph: «Ensuite,
j’ai travaillé dans quelques usines du coin, avant d’entrer aux Ets Plantefève
à Comines, en me spécialisant dans les feux. J’y suis resté deux ans et demi.»
C’est là que le Ploegsteertois découvre tout le potentiel
des feux à pellets: «Il s’agit d’une petite révolution dans l’art de se
chauffer, en étant à la fois économique et écologique, puisqu’il s’agit d’une
énergie renouvelable issue des déchets de l’industrie forestière. Quand j’ai
voulu me mettre à mon compte, je me suis dit qu’il y avait moyen d’en vivre.»
Et les affaires tournent plutôt bien: installation de poêles
à pellets et à bois, entretien et dépannage, ramonage, etc. Son maître-mot: le
service; ce qui lui vaut de travailler le samedi ou tard en soirée! «Rien que
dans la livraison de pellets, j’atteins déjà le volume de 60 tonnes depuis le 15
août. Je livre de la qualité, avec un mélange de 20 % de sapin et 80 % de
feuillus, composés de chêne, de hêtre et de frêne. Ce sont des déchets de la
forêt de Fontainebleau. Pour 15 €, j’offre un service très apprécié: le
rangement des sacs à leur place de stockage.»
S’il fait 80 heures par semaine durant l’hiver, l’activité
se ralentit l’été: «Je donne un coup de main à un ami qui fait de la rénovation
et, pour juillet et août prochains, j’ai décroché un contrat de travail dans le
Sud de la France»
Selon lui, pour une maison standard, la consommation de
pellets atteint, pour un hiver normal, deux tonnes.
«Ce qui représente environ 600 €; peu d’autres carburants
peuvent rivaliser! De plus en plus de personnes installent une chaudière à
pellets pour alimenter les radiateurs déjà existants. Elle possède un réservoir
de 150 kg. Une fois rempli, on est tranquille pour toute la semaine. Le prix
n’est pas excessif, puisqu’il tourne autour de 4 000 à 5 000€.»
Une autre variante est l’insert à pellets, aussi en pleine
expansion, comme l’insert à bois. «Le marché évolue terriblement ces derniers
temps. Les combustibles traditionnels comme le mazout sont amenés à
disparaître».
056 74 14 71 ou www.ets-allouchery.be
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire