«J’ai travaillé six ans comme designer graphique dans une
imprimerie à Tourcoing. À 2013, ma copine de l’époque a souhaité bourlinguer.
J’ai quitté mon emploi et mon appartement et nous avons pris un aller-simple
pour l’Australie où nous sommes restés onze mois. C’est là que j’ai rencontré
Sea Shepherd et que j’ai adhéré à la cause.»
Ensuite, il part pour l’Indonésie où il suit une formation
de trois mois pour devenir plongeur professionnel et intégrer l’organisation de
Sea Shepherd.
Revenu en Belgique, il travaille pour subvenir à ses
besoins: «J’ai aussi aidé les migrants à Calais, durant trois ou quatre mois.
Puis est venue la mission des îles Féroé.»
Cette vie de bohème lui convient parfaitement: «Quand on est
détaché des réalités matérielles, la vie est plus facile. On fait ce que l’on
veut quand on veut. J’ai toujours rêvé de mener cette vie-là, même si j’ai dû
attendre d’en avoir la possibilité. Depuis tout petit, je suis un amoureux de
la nature et des animaux, avec une prédilection pour les fourmis. Écraser une
fourmi ou une araignée, je n’en serais pas capable.»
Il lui reste un pied d’attache bien fixe: ses parents, à
Warneton: «Ils me soutiennent beaucoup, même si je dois les rassurer assez
régulièrement. À l’étranger, on pense que je viens de France. Mais, à chaque
fois, je revendique que je suis Belge, de Warneton. Ce sont mes racines, là où
j’ai mes amis et ma famille.»
Arrêtés et menottés, les militants ont suivi la tuerie
depuis la plage: «C’est hallucinant. C’est très dur à vivre.»-Sea Shepherd
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