2015_08_24 Dans le cadre des «Délices de la Lys», samedi après-midi, les écluses étaient accessibles au public. Vincent Lachat était au poste pour expliquer ce qui se trame dans cette tour mystérieuse. Inaugurées en 1983, les écluses voient passer quelque 50 bateaux par jour. Du haut du poste de contrôle, les visiteurs ont profité du panorama. Source Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

 «En moyenne, il passe 50 bateaux par jour, avec des variations de saison. Des yachts, mais aussi des péniches de 110 mètres, qui transportent 1 500 tonnes, la charge maximale pour la Lys. En ce calme samedi de vacances, nous avons vu passer une quinzaine de péniches. Avec de l’engrais, du blé, de l’acide sulfurique, de la terre ou du sable.»

Les péniches prioritaires : Sans oublier les péniches à conteneurs. Voilà justement l’une d’elles qui s’approche: «Elle transporte les poubelles de la Communauté urbaine de Lille jusqu’à l’incinérateur d’Halluin. Le transport est réalisé par deux péniches et, quasiment tous les jours, l’une d’elles passe par Comines. Aujourd’hui, elle n’est chargée que de 22 conteneurs, mais il peut y en avoir une quarantaine.»

Concrètement, quand un batelier approche, il appelle l’éclusier par le mariphone: «Il transmet le numéro d’immatriculation, le trajet, la nature des marchandises et le tonnage. Ces données sont manuscrites puis encodées pour le SPW. Les péniches passent en priorité par rapport aux bateaux de plaisance pour une question de rapidité, mais aussi de sécurité. Si un yacht est devant une péniche, la corde d’amarrage venant à casser, le yacht serait écrasé sous le poids de la péniche.»

Signalons également qu’il y a huit éclusiers qui travaillent aux écluses cominoises, ouvertes tous les jours: de 6 à 22hen semaine, de 6 à 19h30 le samedi et de 9 à 18 h, le dimanche.

Tout en effectuant son travail, l’éclusier Vincent Lachat a fourni des explications aux visiteurs.