2015_09_26 WARNETON/BAS-WARNETON : La solidarité s’organise autour de Patrick Dutertre. Amputé d’une jambe, Patrick Dutertre souhaite s’équiper d’une prothèse. Famille et amis se mobilisent pour rassembler la somme ou tout au moins une partie. Infos et photos Marie-France Philippo.

Samedi, l’opération de solidarité au profit du Warnetonnois Patrick Dutertre a été un grand succès.  Chapeautée par l’asbl « Les Amis de la Grotte » et organisée par la famille et les amis, la journée a été marquée par deux activités dans la salle communale de Bas-Warneton : un Loto durant l’après-midi et un repas, en soirée.  Le Loto a réuni quelque 80 personnes et, pour le repas du soir, 220 réservations ont été acceptées.  Vu le nombre de place, 80 repas ont été refusés !

Une participation qui prouve le capital sympathie dont bénéficie  Patrick Dutertre : « Cela me touche énormément et prouve que la solidarité existe encore.  C’est vraiment bon pour le moral ! »

Un sarcome découvert lors d’une IRM

Un jour de 2013, la vie de ce père de famille a basculé : « Je travaillais comme maçon aux Ets Dujardin à Comines.  J’étais sur un chantier en France quand j’ai eu un accident.  On m’a conduit à l’hôpital de Lille avec le diagnostic d’une fracture.  En faisant une IRM de la jambe, les médecins ont découvert que j’avais un sarcome. »

Diagnostiquée par hasard, cette tumeur maligne a entraîné une amputation : « J’ai été transféré à l’hôpital d’Ypres, puis à Louvain où les médecins ont tout essayé pour conserver la jambe.   Mais il y avait trop de risques que les cellules malignes ne progressent.  Aujourd’hui, je fais régulièrement des contrôles et tout est ok, mais il a fallu accepter moralement la perte d’une jambe et surmonter le cap de cette infirmité.  Du jour au lendemain, pour quelqu’un qui était toujours actif, il n’est pas facile d’accepter d’être diminué et limité dans ses activités. »

Son souhait est de disposer d’une prothèse de qualité : « A 52 ans, j’aimerais retrouver une certaine mobilité.  J’aurais besoin d’une prothèse dont le prix avoisine les 35 000 €.  En invalidité, sans aide de la sécurité sociale, je ne peux pas réunir une telle somme.  Voilà pourquoi ma famille et mes amis ont fait appel à la solidarité. »

Samedi, l’émotion était palpable : tous étaient présents pour marquer leur sympathie à Patrick.  La noble cause a trouvé un écho solidaire.