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mercredi 1 juin 2016

2016_05_31 COMINES-WARNETON : Pas des dommages collatéraux, même si Clarebout n’a toujours pas déposé de permis pour son deuxième congélateur, l’association reste vigilante face aux nuisances. Marie-France Philippo du journal l'Avenir.

Jeudi soir, l’association locale de défense de Deûlémont a organisé une réunion-bilan de son action contre l’entreprise Clarebout. Présidée par Élisabeth Dumoulin-Eggermont, elle se bat depuis 2015 contre les nuisances générées par l’entreprise de frites surgelées. Les sympathisants belges et français étaient venus nombreux; parmi lesquels deux élus de Comines-Warneton: André Gobeyn et Philippe Mouton.
La réunion a permis de revenir sur le résultat des différents courriers envoyés aux ministres et députés. Le secrétaire de la députée européenne Karima Delli, venue sur les lieux en juin 2015, était présent. Ce dernier a déploré que chacun renvoie la «patate chaude» à l’autre et qu’il n’y a aucune concertation entre les autorités françaises et belges et que le dossier se trouve en porte-à-faux entre deux législations.
Des propos parfaitement corroborés par le maire de Deûlémont, Christophe Liénart: «Les responsables des VNF m’ont affirmé qu’ils ne possédaient aucune information quant aux intentions belges de créer un port autonome. Or, les travaux de requalification de la Deûle et de la Lys ont été divisés en biefs. Celui qui concerne Deûlemont est à charge de la France. L’argent public français paiera donc les travaux! La pose de palplanches sous eau est envisagée des deux côtés, alors que les autorités belges veulent bétonner leur berge pour y construire un quai!»
Michel Plouy, Armentiérois et chef du cabinet du député Marc-Philippe Daubresse, a lui aussi dénoncé le manque de cohérence et le gâchis des finances publiques.
Plusieurs citoyens ont ensuite pris la parole, notamment le Belge Luc Bekaert. Il s’est inquiété que Warneton est en train de se paupériser puisque, ceux qui le peuvent, quittent une commune «où il ne fait plus bon vivre». «Clarebout rachète les maisons à un prix dérisoire. Il y installe des ouvriers des pays de l’Est, suivant le même principe qu’à Neuve-Église. Monsieur Clarebout est un adepte du «borderline»: il va toujours un peu plus loin… Il ne faut pas accepter que les riverains soient des dommages collatéraux.»
Nuisances olfactives, sonores, dépôts de graisse, pollution de l’eau, etc. L’entreprise n’est pas neutre. Le comité veut qu’elle respecte les règles.

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