Plus de cent curieux (surtout familles et amis) se sont mis
dans la foulée et dans les notes de Géraldine et Robin pour leur «World Music
Tour»: un voyage autour du monde à la rencontre de musiciens de rue et autres.
Pour cette aventure de plus d’un an, Géraldine Linglart de
Bruxelles (24 ans, diplômée en communication) et Robin Baudour, originaire de
Comines (28 ans, technicien image et électro en cinéma) se sont mis en route en
janvier 2014. Leur itinéraire parfois improvisé les a amenés successivement à
Madagascar, à l’île Maurice, en Inde, au Népal, en Thaïlande, au Cambodge, au
Laos, aux États-Unis, au Canada, à Cuba, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay.
Robin précise: «Le but était de rencontrer des musiciens
dans chaque pays en leur proposant une vidéo d’une chanson mise aussi sur notre
site internet. C’est une manière de découvrir la culture d’un pays. On apprend
énormément avec la musique. Nous avons la passion du voyage et de la musique.»
«Je me souviens» : Le fil conducteur du film est «Je me
souviens». Géraldine ajoute: «Tenir des carnets de route prenait trop de temps.
Du coup, le soir nous évoquions nos souvenirs de manière non chronologique en
commençant par la phrase: Je me souviens.
La musique est un langage universel au-delà de la langue. Il
y a des échanges par des rythmes, des regards, des danses. Il y a eu tellement
d’images remplies de sensations. Au Cambodge et au Laos, ce sont les images et
les odeurs qui défilent lorsque nous voyagions à moto».
Nos voyageurs ont suivi l’été pendant un an, mais ils se
sont aussi retrouvés dans le froid des sommets du Népal ou de la Bolivie. La
rencontre musicale la plus inattendue pour Robin était le violoniste Jon Stone:
«Nous l’avons rencontré par hasard dans une gare à La Fayette en Louisiane. Il
nous a invités à son concert de blues dans un café. Il nous a accueillis chez
lui où nous sommes retournés il y a quelques mois.»
Les meilleurs moments :
Dans le film, les spectateurs peuvent découvrir, par exemple: un
musicien indien seul avec une dimension spirituelle, une guitariste argentine
au bord d’un lac népalais, une petite fanfare française dans les rues de
Katmandou, le groupe Tram 33 à Bruxelles (présent à la projection cominoise).
Le meilleur moment de leur voyage? «Pour moi, c’est lorsque
nous avons pris un bateau-marchand pour remonter un ancien canal dans la jungle
à Madagascar en arrêtant dans des petits villages. C’est la claque du début du
voyage», confie Robin, tandis que Géraldine enchaîne.
«Pour moi, c’est lorsqu’on s’est isolé, en fin de voyage sur
une plage du bout du monde en Uruguay pour intégrer ce que nous avions vécu et
préparer notre retour.»
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