Le week-end dernier, l’entité a vécu son événement bisannuel
« Comines Ville ouverte ». Le moins que
l’on puisse écrire, c’est que ce ne fut pas un succès de foule et que les
activités proposées étaient assez peu originales.
Vincent Delbecque, animateur au Sidec, parle de demi-échec :
« Il n’y a pas eu beaucoup de participants, mais j’ai eu des échos positifs sur
l’une ou l’autre animation de qualité. L’idée de base était de réduire les
lieux et de centrer sur des pôles. Dès janvier, nous avons pris des contacts. Ensuite, les choses ont un peu trainé et l’on
s’est retrouvé avec des désistements et il a fallu rechercher d’autres
animations ; ce qui n’est pas facile. »
Un exemple : un marché du terroir avait été prévu dans la
salle communale de Bas-Warneton : « Nous pensions inviter une dizaine de
producteurs et proposer à la section hôtellerie du Collège de la Lys de
travailler leurs produits et d’en offrir en dégustation. Finalement, il y a un
seul producteur, très peu de public et les professeurs ont dû se résoudre à
offrir ce qui a été préparé aux participants de la fête de la bière ! » Pourtant, CVO possède une longue tradition puisque la première édition a eu lieu en 1982 ; d’annuelle au début, elle est passée à une formule bisannuelle : « Depuis 12 ans, une même équipe chapeautait l’événement ; elle vient d’être modifiée. Le problème de santé du bourgmestre a ralenti l’organisation, puisqu’il a fallu le remplacer dans plusieurs asbl. Ce qui a surtout foiré, c’est la communication, bien trop tardive et pas très claire. Le conseil d’administration devra en faire le bilan et en tirer les conclusions. »
Du public à cause des Français
Samedi et dimanche, le musée de la rubanerie était ouvert au
public. En plus des visites, une balade
autour de l’esthétique industrielle était proposée, guidée par le conservateur
Olivier Clynckemaillie. Le public a répondu présent… pas vraiment à cause de
CVO, mais parce que le musée s’était associé aux journées du patrimoine, qui
avaient lieu en France.
Le centre d’interprétation Plugstreet a proposé des
activités globalement bien suivies : visites guidées du centre, mais aussi des
tranchées près du monument de l’UEFA, un rallye photo et un fort original jeu
de Trivial Poursuite sur la guerre dans la région. « Le plateau a été réalisé
par le CTA menuiserie du Collège de la Lys et peint par le service communal,
explique Amélie Demoen. Nous avons
confectionné les questions relatives à la guerre dans la région. Ce matériel,
que nous étrennons aujourd’hui, sera réutilisé lors des visites scolaires. »
La bière, une partie de notre patrimoine
Le musée de la brasserie était ouvert dimanche, avec des
possibilités de visites, mais aussi des animations proposées par la société
lilloise « L’échappée bière ». « Nous
proposons toutes sortes de dégustations, d’animations ou de visites de
brasserie, explique Olivier Faure. A
Warneton, nous faisons déguster les bières locales et elles ne sont pas
mauvaises du tout ! La bière fait partie de notre patrimoine et ce ne sont pas
les Belges qui font dire le contraire. »
Gros succès pour la fête de la bière
Même si elle est organisée par le Lions Club Comines-Europe,
la fête de la bière est intégrée dans le programme de CVO. Durant deux jours, elle a connu un grand
succès. Cette année, 59 bières avaient été
sélectionnées avec beaucoup d’abnégation par les palais avertis du Lions. Avec des surprises étonnantes, comme les
trappistes brassées en Italie ou aux Etats-Unis. La Lions Beer, brassée spécialement pour le
club service cominois, a aussi coulé à flots. Lors des deux soirées, les
concerts, notamment celui des locaux de B-Side, ont été fort appréciés.
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