Dimanche, le poste de secours de Comines-Warneton était
ouvert et les pompiers ont proposé de nombreuses activités : démonstrations,
jeux pour les enfants, expositions de matériel, de casques, de documents
historiques, etc. Ses portes ouvertes
sont organisées tous les deux ans, en marge de Comines Ville Ouverte.
Comme de coutume, les familles sont venues nombreuses pour
profiter des démonstrations du matériel et du savoir-faire des hommes du
feu. Nos pompiers avaient aussi soigné
l’accueil : restauration, buvette, participation des enfants aux
démonstrations, etc.
Grand collectionneur devant l’éternel, Philippe Lahousse
avait ramené une partie de sa collection de casques, acquise au prix
d’incessantes recherches.
En ce qui concerne les démonstrations, en respectant
scrupuleusement la sécurité, les hommes du feu ont mis en scène leurs
interventions courantes : les techniques de lutte contre les divers types
d’incendie, mais aussi les désincarcérations et l’usage de la puissante pince
coupante.
Le public a pu tester la puissance de la lance, essayer les
lourdes tenues de protection, apprendre les bons gestes pour sauver des vies,
etc. Les enfants ont parcouru un terrain
d’entraînement pour sapeur pompier, roulé en karting, etc.
Sans nul doute, les hommes du commandant Jimmy Lahousse
imposent le respect tant dans les heures difficiles que dans les moments de
détente qu’ils organisent !
Dany a transmis le virus familial à son fils Romain,
véritable passionné qui vient de réussir les tests de sélection pour devenir
pompier lui aussi.
Dany et Romain, le virus familial
Dany et Romain Deramaux, père et fils, ont pris le temps
pour expliquer leur travail de destruction de nids de guêpes, abeilles et
frelons. « Il y a 26 ans, je suis entré
au service incendie de Warneton, explique Dany, qui habite Bas-Warneton. A l’époque, cette caserne était spécialisée
dans la destruction des nids. J’ai donc
appris sur le tas, mais j’ai aussi suivi des formations. Sur le terrain, j’ai
eu quelques belles frayeurs en détruisant des nids, mais jamais rien de grave. Aujourd’hui, on se méfie des frelons
asiatiques, une espèce de plus en plus commune qui peut être agressive. »
Les insectes sont détruits par un insecticide et de la
poudre, qui va se disséminer dans le nid ; ainsi, tous les individus
ingéreront, à un moment ou à un autre, les particules toxiques.
Les nids de guêpes et de frelons sont systématiquement
détruits tandis que les essaims d’abeilles exigent une réflexion : « Les
abeilles sont protégées. Nous possédons une liste d’apiculteurs de la
région. En fonction de l’espèce, le
spécialiste nous signale si le nid peut être récupéré ou non. Dans le deuxième
cas, nous le détruisons. »
Les destructions se font le plus souvent en soirée : « Parce
que nous travaillons la journée, mais aussi parce que le soir, beaucoup
d’insectes se trouvent dans le nid, alors que durant le jour, certains
butinent. De nos jours, quasiment tous
les services des pompiers sont payants.
Pour une destruction simple, le prix atteint 80 €, mais le tarif monte
si l’accès exige un élévateur. Je crains
que certains ne nous appellent plus parce qu’ils doivent payer. »
Parfois, mais c’est beaucoup plus rare, les pompiers sont
appelés pour des serpents !
Durant 37 ans, il a porté fièrement l’uniforme : « Mon père
était pompier, comme mon oncle et mon frère ; mon fils l’était aussi. » « Nos jeunes pompiers n’ont plus de repères
»
Le lieutenant honoraire Serge Derudder s’est pris de passion
pour le passé des pompiers cominois. «
En 2005, on m’a proposé de faire un petit historique et j’ai mis le doigt dans
un engrenage dont il m’est difficile de sortir.
Je consulte les archives de la commune, de la Société d’Histoire, de la
Province, de Bruges et de Bruxelles, mais aussi celles de la fédération des
pompiers, à Eghezée. Si je m’y intéresse, c’est pour donner des repères à nos
jeunes pompiers. Aujourd’hui, ils sont
englobés dans une zone, doivent suivre des formations à Jurbise, etc. Les fusions des trois casernes ont déjà été
difficiles à vivre et, aujourd’hui, la gestion vient encore de plus haut. »
Ses recherches, dont une partie a été publiée dans un tome
de la Société d’Histoire, l’ont amené à rassembler un sacré paquet de textes et
de photos. Et il fait sans cesse de
nouvelles trouvailles : « Les archives du brasseur Joseph Van Windekens sont en
partie accessibles. J’y ai découvert
qu’il possédait le Café Sainte-Anne, rue du Faubourg. Les pompiers louaient une salle à l’arrière
pour y entreposer leur matériel, de même qu’un local au-dessus du café. Mais il y a encore des zones d’ombre. »
Vous possédez des documents sur les pompiers de Comines :
0472 88 31 11.
Durant 37 ans, il a porté fièrement l’uniforme : « Mon père
était pompier, comme mon oncle et mon frère ; mon fils l’était aussi. »
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