Karine a ouvert un magasin dédié aux femmes. On y trouve des
produits dénichés avec une passion qu’elle aime partager avec ses
clientes.
Sept ans après sa création, dans la rue du Touquet, le
magasin « D’ocre et d’ambre » vient de profiter d’un bel agrandissement. Une preuve qu’un commerce dynamique peut se
développer, malgré les difficultés économiques.
A peine la porte franchie, de doux effluves inondent vos
narines : un mélange de senteurs provençales et de parfums d’automne. « Quand j’ai ouvert, je n’ai pas hésité
longtemps sur la dénomination du magasin.
L’ocre rappelle ce pigment naturel si présent dans le Sud de la France
et l’ambre se révèle un parfum tellement particulier, explique Karine
Pollonghini (45 ans). Ces senteurs
embellissent la vie ! »
Un goût de nostalgie pour la maîtresse des lieux, qui vient
du Sud de la France et plus précisément du Béarn. « Je suis arrivée en Belgique en 1991, par
amour. Après un graduat en secrétariat
de direction-langues modernes, j’ai travaillé dans le secteur intérimaire, puis
comme commerciale dans celui de l’acier durant huit années. J’étais toujours sur les routes, en mesurais
les dangers et je ne m’épanouissais pas.
En 2008, j’en ai eu assez et j’ai donné ma démission ! Une forme de
crise de la quarantaine ! Mais mon projet professionnel était déjà bien clair
dans ma tête! »
Après réflexion avec son mari, Martial Tancrez, cette maman de
deux enfants décide de foncer et d’ouvrir un magasin « de femmes » : « J’ai
toujours adoré parcourir les boutiques en quête de bijoux, de décoration, d’accessoires de mode,
etc. Des objets assez futiles, mais qui
font du bien au moral. Avec ma fibre commerciale,
je me suis dit que je pouvais passer de l’autre côté du comptoir. »
Elle aménage le garage familial et se met à la recherche
d’objets sympas, de bijoux, de parfums, etc.
« Je me fournis, entre autres, dans les salons professionnels ou chez des
petits créateurs, notamment en Belgique et dans le Nord de la France. J’aime bien proposer des bijoux que l’on ne
trouve qu’en petite quantité et pas dans les grandes boutiques. »
Un chiffre d’affaires en hausse
Les débuts n’ont pas été faciles : « Il faut se faire
connaître, fidéliser la clientèle et, surtout, bousculer les idées reçues sur
le petit commerce local. J’ai toujours
pu compter sur le bouche-à-oreille et je travaille avec Facebook pour présenter
les nouveautés. Mais, d’année en année,
j’augmente mon chiffre d’affaires et je m’adapte aux besoins de la
clientèle. Certaines clientes sont
d’ailleurs devenues des amies. Voilà
pourquoi j’ai eu envie d’étendre la surface grâce à une structure en bois. Nous en avons profité pour refaire la décoration
et augmenter l’offre de vente, en ajoutant quelques articles textiles assez
originaux, même si mon intention n’est pas du tout d’en faire une boutique de
vêtements. »
Le magasin s’est transformé en un agréable repaire de
cadeaux : « Les dimanches de fêtes des mères ou les réjouissances de fin
d’année constituent évidemment des pics de vente, mais il y a toujours une
occasion pour faire plaisir ou se faire plaisir ! »
Rue du Touquet, 158 à 7783 Le Bizet – 056 84 51 05.
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