Lundi, lors d’une séance de 2 h 30, les élus ont voté le
projet des budgets communaux 2017. Pour la première fois depuis 45 ans sans
Gilbert Deleu, grand spécialiste des questions budgétaires et de la gestion en
bon père de famille.
L’échevin des Finances, Didier Vandeskelde, en a fait une
présentation synthétique, se félicitant d’un boni de 1 067 049€, malgré 35
projets et un investissement de près de 12 000 000€. Les dépenses se chiffrent
à 23 813 678€, tandis que les recettes s’élèvent à 24 880 727€.
Parmi les 35 projets inscrits à l’extraordinaire, on
retrouve la rénovation de la maison de la culture (2 750 000€), la voirie et
les équipements de la rue des Briqueteux (2 420 000€), l’acquisition et
l’aménagement des prairies humides au Bizet (500 000€), la rénovation de la
place de Plœgsteert (811 000€), le curage des égouts de la rue d’Armentières
(500 000€), etc.
Au nom du MR, Didier Soete a dénoncé le «copier-coller» du
budget par rapport aux années précédentes, tout en pointant les laxismes qui
témoignent, selon lui, d’un manque d’économies structurelles: téléphonie en
hausse, parc automobile vieillissant et coûteux, etc. L’élu MR a aussi dénoncé
le retard dans certains projets: travaux de lutte contre les inondations, les
rénovations des maisons de repos, etc. «Petit à petit, le personnel est doté de
moyens modernes, rétorque le grand argentier cominois. Ce qui représente un
coût d’achat, même si les économies viendront à long terme. Quant aux maisons
de repos, les tracas administratifs ralentissent certains dossiers. Patience…»
La rénovation de la maison de la culture en est un bel
exemple: après des années d’essais infructueux, le centre culturel cominois
sera rénové grâce à un double subside émanant de la Fédération
Wallonie-Bruxelles: 1 923 760€ (partie capital) et 431 000€ (partie intérêts).
«Le personnel voit cette rénovation de manière très positive, a précisé
Charlotte Gruson, présidente du centre culturel. Durant les travaux, ce sera
l’occasion de délocaliser certaines activités.»
Autre dépense importante, le curage des égouts sur un
tronçon de la rue d’Armentières, entre la place de Plœgsteert et le magasin «La
bêche d’or»: «Ces 500 000€ découlent des travaux de la place, qui sont
subsidiés.
Par contre, le curage des égouts est à notre charge. Or, ils
sont bouchés presque complètement. Il faut évacuer les boues, les trier, etc.
En fait, ils sont remplis de sédiments qui dévalent des hauteurs autour de
Plœgsteert. Il est d’ailleurs prévu de construire un bassin de rétention de
sédiments.»
Le budget a été adopté majorité contre opposition.
Le centre culturel se niche dans un bâtiment de 40 ans, peu
fonctionnel et dévoreur d’énergie. La rénovation ne sera pas un luxe.
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