Le lundi 16 janvier débutera la destruction de l’actuel pont
qui enjambe la Lys à Wervicq. Les travaux sont prévus jusqu’à mai 2017, en
fonction des aléas.
Durant cette période, il ne sera pas possible de franchir la
Lys, à Wervicq. Les ponts les plus proches sont ceux de Comines et Menin. Ce
qui fait grincer des dents certains commerçants. Toutefois, l’accès des piétons
et cyclistes sera maintenu par la passerelle qui mène aux Balokken. La
situation rappelle celle vécue à Comines quand, du 15 juin 2010 au 31 août 2010,
le pont avait été rehaussé de 76 cm et que toute circulation automobile avait
été interdite.
Un projet plus vaste : À Wervicq, depuis près de quatre
ans, le pont-frontière et ses alentours sont en travaux. En effet, la
Communauté flamande profite du projet européen Seine-Escaut pour effectuer des
revalorisations autour de ses voies d’eau: renforcement écologique des rives,
développement de la faune et de la flore, restauration des anciens méandres,
création de sentiers pédestres et de pistes cyclables, etc.
Le coût total des travaux liés à la Lys s’établit à 14,5
millions d’euros, en partie financés par l’Union européenne. Rien que le pont
et ses aménagements se chiffrent à 2,4 millions d’euros.
À Wervicq, les travaux ont débuté en 2013, avec l’objectif
d’élargir le cours de la Lys sur une longueur de 300 mètres, d’installer un
nouveau pont et d’aménager les rives.
Les pièces assemblées sur place : Le projet vit
actuellement une étape cruciale: l’installation du nouveau pont. En effet,
l’ouvrage actuel est trop bas pour des péniches de 4 500 T. Pendant des mois,
on s’est affairé sur les deux rives à la création des culées.
Le dimanche 18 décembre, le pont d’acier est arrivé en
pièces détachées depuis l’atelier Victor Buyck Steel, à Gand, à proximité de
son implantation définitive. Il mesure 70 mètres de long pour 11 mètres de
large et un poids de 360 tonnes.
Le transport, qui a pris deux jours, a été réalisé sur
péniche par la société Sarens, spécialiste européen des transports délicats.
Les pièces ont été déposées en amont de l’écluse de Menin.
Dans les prochaines semaines, les différentes structures
seront assemblées sur place; ce qui exige la destruction du pont actuel, dès le
16 janvier. Le 4 février, tous les éléments devraient avoir trouvé leur place
définitive. Resteront alors de très nombreux travaux de finition jusqu’en mai.
La Flandre assume les délais de mise au grand gabarit
(péniche de 4 500 tonnes) du projet Seine-Escaut, créant un vaste axe de
navigation reliant Paris, Anvers et Rotterdam. Toutefois, il reste un goulet
d’étranglement: les 1 600 mètres de la traversée de Comines, qui doivent être
rectifiés.
En enquête publique en 2013, les travaux devaient débuter en
2015, couplés à une route portuaire. Pas le moindre coup de pelle n’a été
donné, mais le dossier devrait se débloquer en 2017. Parce que la Wallonie n’a
pas vraiment le choix…
L’assise du pont est fin prête pour accueillir le tablier.
La nouvelle structure trouve place à côté de l’actuelle.
Côté belge, des places de parking vont être aménagées sous
le pont.
Depuis Gand, le pont s’est déplacé sur une péniche.
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