La S.A. Taveirne de Ploegsteert, a introduit une demande de
permis unique en vue de l’aménagement de son site de la route de Neuve-Église,
à Warneton. Le projet est identique à celui qui a été présenté en décembre dernier,
à l’hôtel de ville de Ploegsteert, par Éric Gosselain, gérant du bureau
d’études DLV.
À savoir, la transformation de deux bâtiments existants de
700 truies en deux porcheries de 3 924 porcs. De même que la construction d’une
nouvelle porcherie d’engraissement de 4 032 porcs. La capacité totale va
atteindre les 11 880 porcs. La pose d’un bio filtre est prévue pour les trois
bâtiments.
Un autre bâtiment, autorisé pour 434 porcs à
l’engraissement, devrait être transformé en porcherie de quarantaine.
Travaux commencés avril : Joël Lindeboom, de
l’association «stop aux élevages démesurés» s’insurge contre ce nouveau projet:
«La construction des maternités a été acceptée sur le motif qu’elles
apportaient une amélioration à l’élevage porcin existant: on produisait les
porcelets, on les engraissait sur place et on les nourrissait par la firme
d’aliments. L’ensemble du circuit était géré par la société Taveirne; ce qui
diminuait le charroi et limitait les risques d’importation de la fièvre
porcine. Aujourd’hui, on fait marche arrière et, en plus, les travaux sont
entamés depuis le mois d’avril!»
Le dossier est consultable au service environnement jusqu’au
28 août. Des remarques écrites et orales peuvent être faites.
Les opposants ont fait les calculs: 11 880 porcs, 2,5 cycles
par an, c’est 30 000 unités. Avec le charroi inhérent!
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