Rumillien de naissance, Nicolas Hautem a été longtemps
affilié au Kain TC avant de migrer dans la région de Charleroi. Membre du
comité régional du Hainaut, Nicolas assure la gestion du site internet de la
province, de sa page Pagebook et s’occupe des arbitres avec Roland Morelli et
Nicole Lallemand. Il régentait également ce championnat francophone ouvert,
rappelons-le, aux joueurs ayant accédé à leurs finales provinciales.
Succès de Julian
Au niveau de la compétition, chez les messieurs, on
s’attendait à un succès vallois dans la catégorie reine. Mais,
multirécidiviste, Stefan Wauters n’a pu rééditer ses précédents succès. Blessé,
il a été contraint à l’abandon au début des quarts.
En Messieurs II, par contre, le Kainois Julian Denys a
remporté un probant et facile succès.
On signalera également le beau parcours en Messieurs 35 II
du pensionnaire du RTC Tournaisien Grégoire Huvenne qui, en finale, a perdu le
premier set 6-1 avant de trouver ses marques et d’en terminer 7-5. Belle
demi-finale également pour Théo Liagre en Jeunes gens -15 I.
Un titre en plus pour Émeline
Rayon dames, en I, c’est Klaartje Liebens (Vautour) qui a
remporté le titre après avoir dû recourir au tie-break dans le premier set.
En Dames 45, Séverine Bortoluzzi a porté haut les couleurs
du «petit» club de Péruwelz/Bonsecours. Battue en premier set, elle est allée
jusqu’au bout du bout dans le troisième pour gagner au super-tie-break.
L’«attraction» se situait en Jeunes filles 15 I et en Dames
35 où la fille et la maman pouvaient prétendre au sacre dans la même journée.
Émeline a montré la voie royale un peu après midi en se
livrant à un combat épique. La B-15.2 de Bas-Warneton était opposée à la B-4/6
arlonnaise Lucie Rabiot. Et on a frappé les balles jusqu’à les user pour en
finir avec un tie-break dans la première manche et un super-tie-break dans la
deuxième. «Émeline a mieux abordé les fins de sets, expliquait Alex, son
basketteur de papa. Elle a ciblé les points importants, fait preuve de plus de
maturité et d’application.» Quant à l’intéressée, elle évoquait «un match un
peu dur. Je suis un peu fatiguée suite aux efforts fournis ces derniers temps.»
Son adversaire, Émeline la connaissait pour s’entraîner régulièrement en sa
compagnie: «C’est une fille qui tape fort…» C’est le premier titre francophone
qui vient orner le palmarès de la Bas-Mountche de quinze ans qui a déjà
remporté deux championnats flamands et trois championnats de Belgique. À noter
qu’Émeline est aussi désormais nantie de vingt points à l’ITF juniores suite à
des compétitions disputées en Égypte et en Allemagne, notamment.Et, sur le coup
de 15 h, c’est la maman, Angélique Paluzzano, qui montait sur le terrain pour
tenter de faire aussi bien que sa fille Émeline. C’était face à Gaëlle Tator du
Club Justine Henin, une fille qui a disputé une finale de championnat de
Belgique contre Kim Clijsters en… 1998 et a figuré au classement WTA avant de
mettre sa carrière entre parenthèses. «C’était trop fort, confessait Angélique
à sa sortie de terrain. J’ai pris le premier jeu, ce qui était déjà pas mal,
puis elle a déroulé. Il n’y a pas de “si” qui vaille aujourd’hui. J’avais déjà
atteint mon objectif en arrivant en finale et je suis évidemment bien plus
heureuse de célébrer la victoire de ma fille que l’inverse.»
À quelques heures de différence, sur le même lieu, mère et
fille ont jouté pour un titre francophone.
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