Ils font partie
essentiellement de la communauté de Scheut (Anderlecht). Pour soutenir leurs
projets, leurs familles et amis organisent chaque année une fête missionnaire
en deux parties: la messe dominicale à Comines et le repas au collège
Saint-Henri.
«Vous êtes missionnaires à Comines, comme tous les baptisés.
C’est vous qui nous avez envoyés en mission.» affirme le père Patrick
Masschelein à l’assemblée de l’eucharistie de Saint-Chrysole. Il est le
célébrant principal accompagné d’autres missionnaires: Jules Perpète et
Jean-Claude Soete (anciens missionnaires au Congo et Cameroun) mais aussi du
doyen Joseph Nyembo, congolais en mission en Belgique depuis 17 ans. Le père
Luc Becquaert, ayant été au Congo, était retenu dans sa communauté de Scheut
pour des célébrations.
Le père Patrick est le seul à être encore à l’étranger.
Depuis 43 ans, il est prêtre dans les paroisses de l’immense ville d’HonkKong.
Chaque semaine, trois mille pratiquants se retrouvent pour neuf messes, alors
qu’il n’y a que 300 places dans son église. La nuit de Pâques, il y a eu 80
baptêmes d’adultes. Lors de l’homélie, le père Patrick a partagé: «On ne parle
plus des missions aux enfants. Et pourtant, la mission n’est pas finie. «Allez
dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle» est un message éternel. Plus
d’un milliard de Chinois n’ont jamais entendu parler de Jésus. Le monde a changé,
l’Église doit aussi changer. La mission aujourd’hui n’est plus occidentale.
Dans ma paroisse à HonkKong, nous vivons en communauté de cinq prêtres. Nous
venons de quatre continents différents. En Chine, encore plus qu’en Belgique,
tout est dans le smartphone y compris l’Evangile. Les Chinois ont tout, sauf
l’ouverture à une vie spirituelle.»
À l’institut Saint-Henri, plus d’une centaine de convives
solidaires se sont retrouvés pour le repas dominical accompagné, pour la bonne
cause missionnaire, de la traditionnelle tombola.
Les trois missionnaires présents (de gauche à droite: Jules
Perpète, Patrick Masschelein et Jean-Claude Soete).
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