Les Français l’ont occupée de 1715 à 1810,
année où les Anglais prennent le pouvoir de force. L’île n’est indépendante que
depuis 1968.
«L’aspect linguistique est intéressant,
explique le professeur de sciences humaines. L’enseignement est en anglais, de
même que l’administration, mais la population parle couramment le français et
le créole mauricien, qui s’est constitué pendant la période de l’esclavage. Et
Resma parle aussi l’hindi, en raison du culte qu’elle pratique.»
Cette diversité se retrouve au niveau des
religions. La moitié de la population y est hindoue, mais le christianisme et
l’islam y sont aussi pratiqués.
Resma résiste au froid : Resma s’habitue
très bien à la vie cominoise, même s’il y fait un peu froid: «Chez moi,
l’hiver, la température descend à minimum 15 °C. Mais je m’adapte tout
doucement. De même que je me suis habituée aux 10 000 km et aux presque 12
heures d’avion qui me séparent de mon île natale.»
En janvier, elle y retourne avec sa plus
jeune fille, qui y termine ses humanités, alors que son aînée repartira au
Canada poursuivre ses études universitaires. Ensuite, Resma s’installera
définitivement à Comines: «Je vais abandonner mon travail de fonctionnaire,
mais je ne compte pas rester femme au foyer en Belgique. Ce n’est pas du tout
mon genre!»
Le moment le plus important de la
cérémonie: quand le prêtre hindou dépose le sindoor sur le front des mariés.
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