Nous avons appris avec grande peine le
décès de Nadine Salembier, survenu inopinément en son domicile de la rue du
Triangle, ce jeudi 22 février. Née à Comines, le 1er avril 1932, fille de
berger, elle a forcé le destin en devenant une esthéticienne à la réputation
mondiale.
Après son mariage avec Jean-Marie Deweer,
le couple s’était établi en Afrique. Au retour dans leur ville natale, elle se
lance avec talent et obstination dans l’esthétique et finit par fonder les
Instituts «Beauté et Vie», à Comines et à Bruxelles. Dès 1972, parallèlement,
elle développe une gamme de cosmétiques commercialisée sous le nom «Nadine
Salembier».
Ses créations sont vendues aux quatre coins
d’un monde qu’elle a parcouru pour défendre sa vision de l’esthétique, mais
aussi les droits des femmes.
En 1985, elle devient présidente de l’Union
nationale des esthéticiennes de Belgique et, dès 1988, elle a présidé la
Fédération internationale de l’esthétique-cosmétique. Dans ses fonctions, elle
a toujours accordé une grande place à la formation.
Inlassable femme d’affaires, même si son
fils Luc et son petit-fils Gilles avaient pris sa succession, elle est élue
présidente de l’Union des classes moyennes de Bruxelles, en 2012.
Son autre combat était dédié aux animaux.
En 1979, elle fonde la SPA de Comines-Warneton dont elle était toujours
présidente, très attentive aux maltraitances. Elle s’était aussi beaucoup
investie dans le combat contre l’élevage de visons, à Wervicq, en 2013.
Veuve de Jean-Marie Deweer, elle avait deux
fils, Serge et Luc, et quatre petits-enfants. Suivant son souhait, ses obsèques
se dérouleront dans l’intimité familiale. Ses cendres seront déposées au
columbarium de Comines. Nous présentons à sa famille nos plus sincères
condoléances.
Femme courageuse et obstinée, Nadine
Salembier est restée active jusqu’au dernier jour.
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