Le Musée de la Rubanerie cominoise vernira le 14 mai prochain, à 18 heures, sa nouvelle exposition appelée "Eau, terre, air, feu et industrie textile" (du 14 mai au 4 septembre 2011, aux heures de visites, soit du mardi au vendredi de 9 à 12 et de 13 heures 30 à 17 heures, le samedi à 15 heures et le dimanche à 10 heures 30, entrée gratuite, infos : 00 32 56 58 77 68). Cette opération, inscrite conjointement au sein de la dynamique "Le Printemps des Musées", initiée par la Communauté française de Belgique et "Les 4 éléments se déchaînent", portée par le réseau français Proscitec-Patrimoines et Mémoires des Métiers", permettra au grand public de découvrir la rubanerie cominoise sous d'autres aspects. A cet effet, de nouveaux panneaux didactiques géants introduiront les grandes sections du Musée aux visiteurs, tandis que des objets insolites souligneront l'importance des quatre éléments primordiaux, l'eau, l'air, la terre et le feu, dans leurs rapports à l'industrie textile. Ci dessous le petit journal d'une grande exposition, cliquez dessus pour agrandir.
Une alchimie faite de quatre éléments… qui se déchaînent !
Tout a commencé autour de l’eau de la Lys, vers 1150. Les premiers tisserands
Cominois y foulaient le drap produit avec de la terre alluviale, véritable apprêt
naturel. Quelques siècles plus tard, l’air, l’eau et le feu s’associèrent pour
imprimer la force de la révolution industrielle à travers la vapeur et la
domestication du métal en fusion se transformant en bâtis, roues crantées,
cames, lisses… La terre nourricière, gorgée de sueur et de labeur en porta trace.
De nos jours encore, les quatre éléments primordiaux s’associent pour
pérenniser la mémoire industrielle, des cylindres de métal pour tissus imprimés
aux machines à extrusion, véritables condensés d’air, d’eau et de feu, d’où
jaillissent les fibres textiles modernes, tandis que les briques des façades des
usines soutiennent la mémoire d’un passé qui a défini pour longtemps la
destinée économique de notre cité.
Olivier Clynckemaillie
Conservateur du Musée de la Rubanerie Cominois
Photo devant le métier Jacquard datant de 1850 de :
- Laurie Fauquenoit: employée administrative et guide du Musée
- Daniel Masschelein: ouvrier communal mis à disposition du Musée
- André Verschaeve: bénévole du Musée
Début du Musée:
Simon Vanhée est le créateur du Musée de la Rubanerie cominoise. Il a connu la période de transition entre les métiers à navettes et les métiers à aiguilles dans les années 1970. Les métiers à navettes étaient voués à la casse. Simon Vanhée a décidé de collecter des métiers un peu partout dans les usines et ailleurs afin d'en faire un musée et laisser une trace du passé textile de notre région. Le Musée de la Rubanerie a été inauguré le 20 juillet 1985. Simon Vanhée est décédé en 1994. Remi Broucke est devenu le président du Musée de la Rubanerie. Plus tard, le Musée a été reconnu par la Communauté française et un conservateur et une employée administrative ont été engagés. Aujourd'hui, c'est Alain Pottel qui préside le Musée.
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