Les Grands Ducs ont passé une chouette soirée
Samedi, la dix-neuvième Tournuit a comblé les amateurs du genre. Une activité du Centre Culturel rassemblant les générations, sans fausses notes.
Samedi, la paisible « terre à champions » s’est muée l’espace d’une soirée en un festival musical pluriculturel. Suivant une tournante trisannuelle, les mélodies ont résonné autour de
Les quelque 650 tournui teurs n’ont pas perdu leur temps en déplacement, puisque les sept lieux de concert étaient distants de quelques centaines de mètres ; l’occasion d’une balade oxygénée entre deux styles musicaux.
Du grand art !
A 64 ans, Cisco Herzhaft est une pointure française du blues. A l’aise sur la scène de théâtre de la salle paroissiale, il a joué et chanté un folk blues acoustique très personnel ! Quatre concerts avec autant de morceaux différents, pour un régal d’authenticité !
Sous le chapiteau, le reggae de Guya Tchendo et le fun rock de Bai Kamara Jr ont occupé la scène durant plus de quatre heures. Une belle complémentarité pour ce cocktail de sons traditionnels africains, qui puisent leurs origines dans l’oppression et l’esclavage. Avec une mention spéciale pour Bai Kamara. Seul en scène, entre soul et jazz, il est dans la catégorie des dignes héritiers de Bob Marley et de Marvin Gaye.
Dans un style plus doux, le café « Au Ploegsteertois » proposait un trio festif de musique irlandaise. Venu de la région bruxelloise, le groupe « Branra » impressionne dans la virtuosité du maniement d’instruments celtiques : harpe, nyckelharpa, fiddle, cistre et accordéon diatonique. Une pure merveille pour qui apprécie l’authenticité d’un folklore issu d’un noble peuple.
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