L’historien local Jean Milleville, ancien professeur de
l’établissement en secondaire, situe l’événement: «C’est feu le chanoine Camerlynck
qui fut chargé en 1939 par l’Évêque de Bruges d’ériger un collège francophone.
Le 20 septembre de cette même année, trois classes (7e préparatoire et deux
Modernes) s’ouvrent dans des locaux prêtés par les Sœurs du Couvent, en
attendant la fin des premiers travaux. Les premières années de son existence
furent marquées par les bombardements et les évacuations des classes en ville
ou à la campagne. Les années suivantes virent les bâtiments sortir de terre à
un rythme soutenu».
Le Collège épiscopal continuait à agrandir: création de la
section préparatoire et de deux classes d’enseignement technique (1949-1953),
ouverture de l’internat (1943) et d’une section gardienne au Godshuis (1952),
arrivée de professeurs laïcs (1943) et des Sœurs pour la cuisine (1946),
inauguration de la nouvelle chapelle (10 juin 1961).
Progressivement le Collège, avec comme directeurs Aymar
Michiels (1961-1975) et Guy Muylle (1957-1985), reprend des écoles primaires de
la région et devient l’Institut Saint-Henri: en 1960, l’école primaire des
garçons du Bizet; en 1962, l’école primaire du Bizet et de Ploegsteert; en
1963, l’école primaire libre de Warneton; en 1970, l’école primaire des filles
de Warneton et du Gheer; et en 1975, l’école primaire libre de Houthem.
Années ’60 : Jean Milleville a relevé quelques faits
marquants des années 60 à Saint-Henri: «En 1961, ce sont les fastes du collège
et la naissance de l’Olympic Saint-Henri.
Alors que Mouscron-Comines passe, en 1963, dans la province
de Hainaut, c’est la création de la section ‘Coupe et couture’ au Bizet.
L’année suivante, c’est l’inauguration du Graduat au Château
Ferrant.
En 1965, le collège est rattaché à l’évêché de Tournai et
c’est la création de l’enseignement spécialisé devenu ‘Les Aubiers’. Les cours
du soir devenus Promotion sociale sont créés en 1970 et la section primaire
(rue du Commerce/Castel) est dédoublée».
L’époque des innovation : À partir de 1976, c’est
l’époque des innovations avec les abbés Louis Menet (1976-1990) et Michel
Voiturier (1985-1990) comme directeurs: l’arrivée remarquée (!) des profs
féminins, la mixité des élèves, l’introduction du rénové.
En 1984, c’est la fusion du Graduat avec Don Bosco de
Tournai et le départ des sœurs. Pour terminer, la décennie, c’est le début de
la construction du Hall des Sports.
Puis des révolutions : À partir de 1991, c’est l’ère des révolutions
avec les directeurs laïcs, Luc Nuttens (1991-2005), Michel Vandelannoitte
(1991-2000), Jean-Jacques Pieters (2000) et Didier Lecomte (2006) avec des
nouvelles options en professionnelle, au CEFA, à la Promotion sociale.
Cette période a également vu la création de nouveaux
bâtiments (Castel, Godshuis, Warneton.)
Saint-Henri, la tortue! : ce genre d’images devrait rappeler
bien des souvenirs aux anciens de l’établissement.
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