Ainsi, le jeudi 23 juillet, des habitants des Iles Féroé ont
exterminé en deux fois, vers 16 et 20 heures, quelque 283 cétacés rabattus vers
la plage de Thorshavn par une quarantaine de bateaux.
Le dauphin globicéphale, comme dix autres espèces de
delphinidés, est pourtant strictement protégé par les conventions
internationales de Berne (1979) et de Bonn (1979) que le Danemark a ratifiées.
Il semble que les massacres sont autorisés, parce que le Danemark a obtenu une
dérogation pour les Iles Féroé. La demande a été motivée par le droit du peuple
féringien à utiliser ses ressources naturelles. Sea Shepherd ne conteste donc
pas que «cette chasse est en conformité avec le droit international.»
Toutefois, l’ONG s’interroge sur le côté raisonnable de ces
massacres, effectués essentiellement par tradition. Pendant des siècles, ils
ont servi à nourrir les habitants; ce qui n’est plus le cas vu le niveau de vie
de la population. D’autant plus que le taux élevé de mercure et de PCB est,
toujours selon l’ONG, dix fois supérieur au seuil toléré en Europe. «Le corps médical
féringien a largement déconseillé de consommer cette viande après de multiples
problèmes de retards mentaux chez les enfants et de maladies
neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson. Le mercure attaque
directement le système nerveux».
Des pratiques pour le moins étonnantes.
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