À l’origine: David
Filipetto, un passionné de surf. «Il y a trois ans, je suis allé en vacances à
Olonne-sur-Mer. J’ai fait du surf, et ma prof de sport m’a invité à découvrir
le paddle, puisque son compagnon fait partie de l’équipe de France de la
discipline. Nous avons fait une excursion dans les parcs à huîtres. J’ai trouvé
l’activité vraiment géniale.»
Celui qui pratique aussi le judo se met en quête d’une
planche de paddle: «On trouve de tout sur internet pour des prix très
raisonnables. Nous utilisons des planches gonflables, fort pratiques pour le
stockage et le déplacement. Pour une dimension de 3,30 m., le poids avoisine
les 13 kg.»
Encore fallait-il trouver un terrain de jeu: «Et pourquoi
pas la Lys? J’ai essayé et j’ai tout de suite apprécié. Même si elle est
polluée, ce que l’on voit surtout en cas d’orage, elle offre un cadre assez
naturel et l’on y croise de gros poissons.»
Au fur et à mesure naît l’idée de créer un club: «Pour
offrir un cadre plus sécurisé, avec une assurance, mais aussi parce que c’est
plus gai. À ce jour, le club compte sept affiliés, mais ce n’est qu’un début.
Les deux conditions pour être membre: savoir bien nager et avoir 14 ans. Pour
le reste, il ne faut pas être un grand sportif. Dix minutes d’apprentissage et
c’est parti! Le temps de trouver son équilibre.»
«Habituellement, nous démarrons à Comines, au début du RAVeL
et nous allons jusqu’à Warneton où nous faisons demi-tour, poursuit le
Warnetonnois Nicolas Leterme, vice-président du club et judoka. Le parcours
prend une heure et demie. Ensuite, dans le bras mort, nous faisons des
exercices techniques. Personnellement, après le travail, je trouve que cette
détente fait un bien fou, elle vide la tête. Tout est si calme! Bien sûr, il
arrive que l’on croise une péniche et il faut rester concentré pour contrer les
remous.»
Mais d’autres balades sont aussi programmées: «Fin août,
nous passons le dimanche à Sluis, nous avons déjà pagayé sur le canal à
Leers-Nord, à Wervicq, etc. Nous envisageons aussi une journée écologique, pour
nettoyer les abords de la Lys.»
Souhaitons-leur bon vent… ou plutôt un minimum de vent.
Aux tatamis, David Filipetto et Nicolas Leterme ont ajouté
une autre surface pour se divertir: la Lys.
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