Les statistiques nouvelles sont arrivées… Au premier janvier
2015, la population domiciliée dans les vingt-trois communes de Wallonie
picarde s’élevait à 349 187 personnes, dont 39 562 étrangers. On peut donc dire
qu’un Wallon picard sur neuf n’est pas Belge. C’est exactement la moyenne à
l’échelon national.
L’écart est toutefois considérable entre Flobecq où il n’y a
pas tout à fait un étranger sur quarante habitants et Estaimpuis où il y en a
près d’un sur trois.
La France 21 fois sur 23 : En fonction des chiffres
trouvés sur «Statbel» on ne peut pas dire exactement combien de nationalités
sont représentées en Wallonie picarde: certains pays «rares» sont groupés sous
le vocable «autres pays de tel continent». Ex pour l’Asie: le Bhoutan, la
Mongolie, le Timor oriental et d’autres n’apparaissent pas isolément. Malgré
tout, à ce compte-là, rien qu’à Tournai, on dénombre quatre-vingt-quatre
nationalités au minimum et sans doute est-on au-delà de nonante, voire proche
des cent.
À travers la Wallonie picarde, une nationalité devance
toutes les autres. De très loin. Les Français sont 31 033, soit plus de 78% du
contingent «étranger». De sorte qu’on peut dire aussi qu’un Wallon picard sur
onze est un Français. (1)
C’est simple: hors la belge bien sûr, la communauté
française est la plus importante dans vingt et une des vingt-trois communes de
Wallonie picarde. Seules exceptions à cette règle: Bernissart où il y a
davantage d’Italiens (600) et Brugelette où il y a plus d’Américains (97).
Près de 30% des Estaimpuisiens
Les communes où le bleu blanc rouge est le plus présent sont
Estaimpuis (29,5% de la population), Comines (26,86 %) et Mouscron (19,66 %).
Si on s’en tient au pourcentage, suivent Pecq (9,21), Tournai (8,17) et
Péruwelz (8,15).
En chiffres, les quatre communes de Mouscron (11 221),
Tournai (5 697), Comines (4 884) et Estaimpuis (3 017) concentrent 24 819
Français, soit les 80% du total en Wallonie picarde (31 033). Ce dernier
chiffre est supérieur à celui de la population athoise tout entière comme
indiqué plus haut.
L’Italie en deux,le Maroc en un à Renaix
On notera encore que dans la plupart des communes de
Wallonie picarde, la communauté italienne est celle qui vient après la
française.
Un œil enfin dans les communes flamandes à facilités qui
sont nos voisines. À Espierres (2 155 hab), la communauté française (112) est
de loin la plus importante (un habitant sur vingt est Français). À Biévène (2
185 hab), il y a autant de Français (11) que de Hollandais, mais ils sont à
peine 1/2% de la population. Enfin à Renaix (25 783 hab), la première
communauté étrangère est la marocaine (410), suivie de la française (235).
Image de la ducasse. Les «Bleus» emportent-ils le drapeau
athois? Ce serait presque un symbole des statistiques de population.
Les personnes qui ont la double nationalité française et
belge ne sont pas comprises dans le contingent français puisqu’elles sont
Belges en Belgique.
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