La première partie de la réunion a été dédiée au Partenariat
Local de Prévention (PLP), mis en place par la police à travers l’entité.
L’inspecteur principal Laurent Dardenne s’est chargé d’en expliquer le principe:
des citoyens, gérés par un coordinateur et chapeautés par l’agent de quartier,
alertent la police sur un point de sécurité: voiture suspecte, fenêtre ouverte
d’une maison, etc. Les membres du réseau disposent d’un blog privé. Leurs
informations font l’objet d’un feed-back. L’inspecteur de quartier Bruno
Gathem, le chef de corps Sébastien Dauchy et l’inspectrice Priscilla Vercaigne
étaient également présents pour répondre aux besoins de la population.
Ensuite, le directeur général Cédric Vanysacker a présenté
le PCDR, qui permet des aménagements souhaités par la population. Toutes les
idées sont les bienvenues.
Vient le moment où chacun a pu s’exprimer dans un débat
animé par la bourgmestre Marie-Eve Desbuquoit et l’échevin Didier Vandeskelde.
Tout a été noté, avec la promesse d’un suivi optimal.
La sécurité et la vitesse excessive ont été stigmatisées. La
police fait régulièrement des contrôles radar, mais le souci principal provient
des incivilités. Dans la rue de Messines, on s’est inquiété du délabrement de
l’ancienne station-essence Pétillon. Réponse de l’échevin: les agents
constatateurs passeront et un avertissement sera dressé pour le propriétaire ou
le curateur.
Un riverain a déploré l’état des trottoirs dans la rue
d’Armentières. «Au fur et à mesure, nous allons refaire tous les trottoirs. Et
l’on commence là où c’est le plus catastrophique, répond l’échevin des Travaux.
Quand on aura terminé la cité Paul Rose, les ouvriers communaux s’attaqueront à
une partie de la cour de l’école Saint-Henri, rue du Romarin, avant d’entamer
la cité terrienne. Tous les arbres à l’intérieur des trottoirs seront enlevés
et remplacés par des acacias boules.»
Durant 1 h 30, le débat a été constructif entre policiers,
élus et population.
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