Ni frites ni jambon ni poulet au conseil, la majorité a
esquivé le débat sur les extensions de poulaillers et porcheries. Selon elle,
le premier avis doit être émis par le collège.
Ceux qui avaient fait le déplacement pour entendre évoquer
la fièvre porcine ont été déçus. Philippe Mouton a bien déposé une question sur
l’avenir de l’agriculture dans l’entité, mais elle a été balayée par la
bourgmestre, prétextant qu’on ne pouvait en débattre puisque les enquêtes
publiques sont en cours jusqu’au 20 septembre, soit le lendemain. Un débat tué
dans l’œuf, qui a laissé un goût amer au MR: «Vous auriez dû avertir Monsieur
Mouton qu’il n’aurait pas de réponse », s’est exclamé Didier Soete. «Samedi,
devant la presse, vous avez déjà exprimé votre point de vue lors de l’apéro au
moulin. Quel intérêt d’attendre la fin de l’enquête et l’avis du collège?», a
renchéri Philippe Mouton. «J’ai exprimé un point de vue personnel, répond la
présidente. Le premier débat doit avoir lieu au collège échevinal.» Bref, le
point reviendra lors du prochain conseil.
Un autre point a été reporté, celui concernant la donation
faite par Didier Vandeskelde d’un bien immobilier dans la rue du Touquet, en
l’occurrence la salle de la Fasam. André Gobeyn a déclaré que le point ne
pouvait être voté parce qu’il y a conflit d’intérêts: l’intéressé est échevin
et président de la Fasam et n’a pas quitté le conseil lors des débats. Après
bien des palabres, la question de la validité sera posée au gouverneur. Le
point est remis au prochain conseil.
La fameuse coupole du tourisme a alimenté les débats via les
attaques d’Alice Leeuwerck et de Philippe Mouton: ces élus ont la désagréable
sensation d’une absence de stratégie touristique. Des propos démentis par la
majorité: les différents acteurs de la coupole travaillent, mais le monde ne
s’est pas fait en un jour…
L’élu José Ryckebosch avait préparé son intervention, les
agriculteurs étaient venus, mais le débat n’a pas eu lieu…
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