Samedi en fin d’après-midi, une cérémonie officielle pour
fêter la Fédération Wallonie-Bruxelles a eu lieu au monument aux morts et à la
MJC. Après le discours axé sur la solidarité de la bourgmestre Marie-Ève
Desbuquoit, a eu lieu le finissage de l’exposition «Coqs en Stock».
Cela tombe évidemment bien puisque le coq est l’emblème de
la Fédération W-B. Et en prims, pour les autorités françaises présentes, le coq
est un des symboles de leur pays!
900 kg de plâtre : Depuis début septembre, 301 coqs
customisés ont pris place dans le Foyer de la MJC. On y trouve des coqs avec
des jeux de mots mais aussi des coqs patriotiques, coquins, costumés, colorés,
cocasses, etc. «C’est un événement collectif et ambitieux. Chacun est acteur de
la vie culturelle locale. Les coqs en plâtre ont été réalisés par le personnel
technique de la MJC» précise Charlotte Gruson, présidente du Centre culturel.
Pour réaliser ces gallinacés, il a fallu 6 moules, 4 kg de
résine, 5 kg de silicone et… 900 kg de plâtre.
«Coqs en stock est un projet créatif, ouvert à tous depuis
plus d’un an, situe Émilie Biguet, animatrice en arts plastiques, Les
participants sont des artistes en herbe ou confirmés venant d’écoles, de
maisons de repos, de l’Académie des Beaux-arts, de la Maison des jeunes, de
l’accueil extrascolaire ou encore des particuliers. Il y avait un aspect très
convivial chez ces artistes de 8 mois à 92 ans! Vu le succès, il y a même eu
une rupture de stock aussi bien pour les petits que pour les grands coqs.»
Place aux pigeons : Pendant le verre de l’amitié, trois
protagonistes de l’activité coqs nous donnent leur sentiment. Willy Kino, de
Comines, précise: «Ayant vu sur internet ce qui se fait dans la nature, j’ai
choisi de faire peindre un coq de Malines. J’en ai eu pour une dizaine d’heures
de travail, étalées sur plusieurs jours pour le séchage des différentes
couches. C’est par mes petits-enfants que j’ai eu l’idée d’y participer.»
Léonie Vanhamme de Ploegsteert a 13 ans: «J’ai fait deux coqs,
l’un lors d’un stage à la MJC et l’autre à la maison. Le premier représentait
une poule qui pond et le second évoquait les vacances, avec plein de petits
détails appropriés. Je peins et je dessine à l’académie d’Ypres.»
Tandis que son papa, Bertrand Vanhamme explique: «J’ai
participé pour le plaisir. C’est une bonne initiative positive qui fait
participer les citoyens à une œuvre d’art collective. Pour mon coq, j’ai imité
le symbole du Portugal.»
Pour terminer la soirée, la compagnie de Jean-Marc Chotteau
a présenté un spectacle particulièrement de circonstance, à savoir «Prise de
becs au gallodrome»!
À noter qu’à partir de ce vendredi 30 septembre, les coqs
seront remplacés par des pigeons!
Une exposition sur la colombophilie sera installée à l’occasion
du spectacle «Pigeons» du samedi 8 octobre.
Loli Poppe, 6 ans, présente son coq coccinelle qui trône au
milieu de beaucoup d’autres.
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